Témoignages

Témoignage de Pessi Borell de l’UJFP : une nuit très agitée

Nuit de jeudi 5 au vendredi 6 mars très agitée .

Il m’est arrivé à peu près la même aventure qu’à Jean-Guy (lire son témoignage sur notre site ici).

En pleine nuit à 1h30 du matin ce vendredi un coup de fil du commissariat du 11ème arrondissement m’indiquant qu’un certain  » Michel  » était en train de se plaindre par tél. que je lui faisais du mal et me demandant sur la ligne fixe de mon téléphone si j’étais bien Mme Borrell, habitant mon adresse à Paris, adresse que ce fameux Michel avait donnée à la police .

Samah Jabr : Les « invisibles dommages » de la vie sous l’occupation

Lettre ouverte à la mère de Rémi

La lettre qui suit est adressée par Farid El Yamni, frère de Wissam – assassiné par la police le 1er janvier 2012 [[ NDLR : Le 31 décembre 2011, Wissam El-Yamani, 30 ans, et quelques amis, fêtent la nouvelle année sur un parking à Clermont-Ferrand. A 3 heures du matin, le véhicule de deux agents de l’unité cynophile de la police nationale en patrouille reçoit des jets de pierre. Persuadés que Wissam en est l’auteur, les agents décident de l’arrêter. En 1 mn, il est arrête, menotté, et, selon les témoignages, il est plaqué au sol, roué de coups au niveau des côtes, du visage et du cou, et aspergé de gaz lacrymogène à plusieurs reprises, Aucun procès verbal n’est dressé. A 3 h 40, il est retrouvé inconscient dans un couloir du commissariat, étendu au sol face contre terre, les mains attachées dans le dos, le pantalon baissé sur les chevilles. Pris en charge par les pompiers du Samu, il ne peut être réanimé. Il est placé en soins intensifs au CHU de Clermont-Ferrand et placé en coma artificiel. Il meurt le 9 janvier 2012. Après deux ans de lutte de la famille, deux des policiers impliqués ont été mis en examen le 6 février 2014 pour « coups mortels ». (D’après le Livre « Permis de Tuer. Chronique de l’impunité policière ». 2014. Editions Syllepses. 10 euros) permis_de_tuer2.jpg ]] – à la mère de Rémi Fraisse. Il a voulu qu’elle soit rendue publique, mais elle sera également envoyée dés que possible à l’adresse des parents de Rémi Fraisse.

russell tribunal RÉSUMÉ DES CONCLUSIONS DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE SUR GAZA DU TRIBUNAL RUSSELL SUR LA PALESTINE

RÉSUMÉ DES CONCLUSIONS DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE SUR GAZA DU TRIBUNAL RUSSELL SUR LA PALESTINE

BRUXELLES, 25 SEPTEMBRE 2014

Puisse ce tribunal prévenir le crime de silence.
Bertrand Russell, Londres, 13 novembre 1966

1. En juillet et août 2014, lorsqu’ont été diffusées les images de mort, de destruction et de désespoir infligés aux citoyens palestiniens de Gaza, les peuples du monde entier ont été frappés par un sentiment viscéral d’indignation, de colère et de dégoût. Pendant trop longtemps, des crimes et de graves violations des droits de l’homme ont été commis contre le peuple palestinien par les autorités israéliennes occupantes, et ce en toute impunité. L’occupation, le blocus et le siège imposés au territoire de Gaza sont synonymes de peines collectives, mais le tout récent conflit s’est caractérisé par une intensification nette de la campagne visant à punir collectivement et à terroriser la population civile. L’opération « Bordure protectrice » a non seulement été la troisième attaque militaire majeure sur Gaza en 6 ans, elle a également été marquée par une augmentation significative de l’échelle, de la sévérité et de la durée de l’attaque. Il s’agit de l’attaque israélienne la plus importante sur la bande de Gaza depuis le début de l’occupation des territoires palestiniens en 1967. Au vu de cette violence cyclique et dévastatrice et de la probabilité qu’elle se perpétue, les membres du Tribunal ont pris conscience de la nécessité de donner la parole au peuple de Gaza et d’exprimer l’absolue nécessité d’une action urgente. Le Tribunal Russell sur la Palestine espère se faire la voix de la conscience et contribuer, dans une certaine mesure, à ce que les coupables répondent de ces actes terribles et inhumains.