Lundi 9 janvier 2017, par Ziad Medoukh.
Un appel au secours. À voir les destructions d’Alep comment ne pas avoir pensé à l’état semblable des villes de la bande de Gaza et de certains quartiers de Gaza depuis l’offensive israélienne Bordure protectrice, l’été 2014. Destruction exemplaire, si l’on peut dire, au point qu’ayant ressenti une impression de déjà vu devant certaines photos du chaos d’Alep envoyées dans les médias, l’information récente de la propagande confirma sans nous surprendre que les lieux effectifs de ces documents étaient bien Gaza. Ce qui hélas n’enlève rien à la réalité du sinistre d’Alep d’autre part. Mais Alep se reconstruira car c’est une ville libérée maintenant ouverte à l’accueil des ressources pour la faire revivre. Ce n’est pas le cas de Gaza, un enclos où rien ne peut entrer sinon le minimum fourni par UNRWA ni sortir et parfois, on ne sait pourquoi cette fois là plutôt que les autres, soudain une personne qui attendait son tour. Maintenant, la bande de Gaza ne dispose plus d’électricité ni de l’eau qui en dépend. Ou si peu. Rien de décisif n’a été reconstruit, l’environnement demeure un ensemble immense de décombres et les gens héroïques dans leurs entreprises pour supporter d’y vivre enfermés souffrent de plus en plus. Quand le calvaire des Gazaouis finira-t-il ? (L. D.)