15 févr. 2019 | Par Dominique Vidal | Blog : Dominique Vidal.
Une augmentation de 74 % des violences antisémites en 2018 : ce chiffre a frappé l’opinion. Il peut provoquer un choc salutaire. À condition de le resituer dans une analyse d’ensemble qui ne confonde pas l’insupportable action de petites minorités et l’opinion de l’immense majorité de nos concitoyens.
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Ce qui intéresse le gouvernement israélien et nombre de ses soutiens n’est pas le combat tout à fait justifié contre l’antisémitisme, comme le prouve le flirt de Benyamin Nétanyahou avec des forces d’extrême droite en Europe. Il s’agit avant tout de dévoyer ce combat pour discréditer la solidarité avec les Palestiniens, comme le prouve le débat sur la définition de l’antisémitisme.
Tout le monde le sait, les réseaux pro-israéliens jouent un rôle actif sur la scène politique américaine. Moins connue en revanche est leur influence à Bruxelles, siège des institutions européennes. Avec l’appui de leurs homologues d’outre-Atlantique et le soutien de Tel-Aviv, ils consolident le statut sans équivalent d’Israël auprès d’une Union européenne qui refuse toute mesure contre la poursuite de la colonisation et les innombrables violations des droits humains dans les territoires palestiniens occupés.
Grégory Mauzé > 31 janvier 2019