Billet de Mona Cholet à propos du traitement par les politiques et les médias français de la guerre à Gaza

Dans « Périphéries », Mona Cholet s’indigne du comportement des politiques et des médias dans la guerre à Gaza.

Voici deux extraits de son billet :

«Selon Le Nouvel Observateur du 24 juillet, lors de la manifestation pour Gaza à Barbès, « la police avait dans le collimateur, parmi les organisateurs du défilé, l’Union juive française pour la paix ».

Refuser le marché, persister à se solidariser avec la minorité stigmatisée, souvent par fidélité à sa propre histoire (choix qu’ont fait en Israël des gens comme Amira Hass, Gideon Levy ou Michel Warschawski), c’est rester un métèque, avec tous les risques que cela comporte.»

Ou encore :

« Quels sont les médias français qui restent encore imperméables aux « éléments de langage » israéliens ? Le Monde diplomatique, L’Huma, Mediapart, Arrêt sur images, Politis (j’en oublie peut-être ; j’espère que j’en oublie). Quels sont les partis politiques qui défendent encore les droits des Palestiniens ? Le Nouveau parti anticapitaliste, le Front de gauche, les Verts… Tout ça ne pèse pas lourd face aux grosses machines dominantes. La conséquence, c’est qu’il y a de moins en moins de relais pour l’énorme colère suscitée. Et l’interdiction des manifestations vient parachever cet étouffement. On ne s’y intéresse que pour enfermer encore davantage les « Arabo-musulmans » dans leur caricature antisémite ; pour traquer les quelques abrutis qui, bien que noyés dans des rassemblements de plusieurs milliers de personnes parfaitement pacifiques, en deviendront aussitôt l’emblème. On aborde les manifestants avec une malveillance plus ou moins subtile. Et on explique à ceux qui persistent à descendre dans la rue que, pour éviter les voisinages déplaisants, ils feraient mieux d’abandonner définitivement le terrain.

A lire le billet complet sur le site de Périphéries http://www.peripheries.net/article337.html