Du 6 au 9 juillet, Attac, le CRID et RéCiDev organisent l’Université d’été des mouvements sociaux et de la solidarité internationale à Besançon :
Autour de la thématique « Des utopies aux alternatives, agissons ensemble ! », ce sont une centaine d’organisations de la société civile et près d’un millier de participant-e-s qui se retrouveront pour 4 journées remplies de solidarité.
Cette année l’UJFP organise 2 ateliers, l’un le 7 juillet consacré aux Bédouins du Négev, l’autre le 8 juillet autour de la question de la possibilité de l’émergence d’un nouvel antiracisme.
Voir la présentation générale de cette Université d’Été
Voir les informations pratiques pour organiser votre venue (hébergement, restauration…).
Et pour s’inscrire, c’est ici.
En attendant, il ne vous reste qu’à vous enthousiasmer à l’idée de nous rejoindre du 6 au 9 juillet à Besançon pour faire le plein d’utopies, d’alternatives, de sourires et de détermination militante !
Comme lors de chacune de ces Universités (LYON en 2012, RENNES en 2014 en ce qui concerne les deux dernières), l’UJFP sera présente :
Sur le Village associatif :
Jeudi 7 et vendredi 8 juillet, de 11h à 15h – Esplanade devant le restaurant Lumière.
Animations, expos, documentation et débats en tout genre vous attendent au cœur du campus pendant la pause de midi. Un quinzaine d’associations locales et nationales vous accueillent avec sourires et utopies.
Sur les Animations avec l’Exposition Les Bédouins, des Israéliens sans Droits
Au hasard du campus – l’Union juive française pour la paix sensibilisera sur la lutte et la résistance des Bédouins du Néguev, chassés de leur territoire sans autre choix que devenir sédentaires et d’abandonner de grandes parties de leur mode de vie traditionnelle.
Et l’UJFP animera deux ateliers :
Le jeudi 7 juillet de 14h à 17h
L’expropriation de dizaines de milliers de Bédouins du Néguev (Naqab), de nationalité israélienne, afin d’y construire des villes « juives », constitue la poursuite d’une seule et même politique mise en œuvre pendant tout le XXème siècle : la dépossession d’un peuple de sa terre et son remplacement par un autre peuple.
110 000 Bédouins peuplaient le NEGUEV avant 1948. Il n’en restait plus que 11 000 en 1960. Après la guerre , après de nombreuses expulsions, ils furent regroupés dans une réserve, le SIYAG. De monstrueux projets d’aménagement du désert ignorent aujourd’hui ces citoyens israéliens. Pourtant ils résistent au rouleau compresseur des démolitions, du harcèlement…. et de la « modernité ».
C’est l’histoire de ce peuple, de cette minorité palestinienne qui a longtemps cherché la protection de la puissance coloniale, que nous voulons faire connaitre avant que l’Histoire ne parvienne à la faire passer définitivement du côté de l’oubli. pour plus d’infos voir le Numéro hors série de la revue de l’UJFP « De l’autre côté » : « (Israël) le désert des Bédouins ».
Intervenant-e-s :
– Amjad IRAQI (Adalah = Organisation indépendante de défense des droits de l’homme et des droits des Arabes palestiniens citoyens de l’Etat d’Israël) ),
– Michal ROTEM (Membre de DUKIUM = Forum pour la coexistence dans le NEGUEV),
– Pierre ABECASSIS (Membre du Bureau national de l’UJFP ),
– Pierre STAMBUL (Co-Président de l’UJFP ),
– Irène STEINERT (membre de l’UJFP ),
– Sarah KATZ (Membre de l’UJFP )
Le vendredi 8 juillet de 14h à 17h
Face à la montée des exclusions et des populismes, un antiracisme nouveau est-il possible ?
En tant que Juifs, c’est du racisme dont nous voulons parler, pas seulement de sa variante antisémite car nous voulons montrer comment la lutte contre le racisme est « une et indivisible ».
C’est du racisme dont nous voulons parler, pas seulement de sa variante antisémite. Nous voulons montrer ici comment la lutte contre le racisme est indivisible. Toutes les attitudes et toutes les politiques de rejet, d’exclusion, de persécution et d’épuration ethnique sont à combattre. Bien sûr, l’histoire de beaucoup d’entre nous, le souvenir des persécutions et du génocide juif nous incitent à une vigilance particulière, nous enjoignent de ne jamais être du côté des bourreaux, quels qu’ils soient. Nous avons certes dans le cœur cette blessure liée à l’antisémitisme et à Auschwitz, comme une écharde purulente. Mais nous vivons maintenant et nous devons constater que les principales victimes du racisme ne sont plus les Juifs. Il faut en parler aujourd’hui, dans l’après-Charlie, l’après-Bataclan, quand l’islamophobie se déchaîne, quand la négrophobie perdure, dans la crise des migrants dont on sait qu’elle n’est pas éphémère, quand les discours violents d’exclusion se répandent. Proposer notre parole juive contre le racisme aujourd’hui, c’est prendre le parti de l’universel, contre tous les nationalismes ; celui de la fraternité, contre les replis sur soi ; celui de l’action solidaire en faveur des réfugiés, des musulmans, des Noirs, des Rroms, des peuples en lutte contre l’oppression…
Intervenant-e-s :
– Pierre Chopinaud (Directeur de La voix des Rroms ),
– Anina Ciuciu (La voix des Rroms ),
– Franco Lollia (Brigade antinégrophobie ),
– Dominique Natanson (Animateur du site Mémoire Juive & Éducation ),
– Béatrice Orès (Membre du Bureau national de l’UJFP )