Intervenants: Jean Stern, rédacteur en chef de La Chronique, le journal de la section française d’Amnesty International. Ancien journaliste à Libération et à La Tribune, il a été l’un des fondateurs du magazine Le Gai Pied et l’éditeur de la revue De l’autre côté, il collabore également à l’émission L’instant M de France Inter.
(Sous réserve) Dominique Vidal, journaliste et historien, ancien rédacteur en chef adjoint du Monde Diplomatique, il a également été directeur international du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ). Il est par ailleurs l’auteur de nombreux ouvrages portant notamment sur le conflit israélo-palestinien, dont Les 100 Clés du Proche-Orient, avec Alain Gresh, Fayard, 2011, Un Autre Israël est possible, avec Michel Warschawski, ed. de l’Atelier, 2012, et Palestine : le jeu des puissants, (dir.), Sindbad, 2014.
Modération: Pierre Prier, journaliste à Orient XXI, ancien journaliste au Figaro, où il a couvert le Proche-Orient et l’Afrique pendant 21 ans dont notamment la première intifada en 1987 et la deuxième intifada en tant que chef du bureau de Jérusalem de 2000 à 2004. Également spécialiste de l’Arabie saoudite et des pays du Golfe.
Présentation de l’éditeur
« “Fier d’être un gay, fier d’être un visiteur gay dans un pays fier d’être Israël”. Aussi simplette semble-t-elle, la formule Lave Plus Rose cartonne, surtout quand la baise est mémorable. Ensuite, de réseau en réseau, dans leur sphère publique comme dans leur cercle d’amis, les gays de retour de Tel Aviv ne tarissent pas d’éloge sur leur séjour, et contribuent à remplir les charters de touristes homonationalistes émoustillés d’avance. […] Cerise sur le gâteau, Israël fait de sa politique ultra-sécuritaire un joker. Pour jouir en toute quiétude, les gays d’aujourd’hui saluent la “sécurité” du pays ; comme ceux qui draguaient autrefois au Maroc ou en Tunisie cherchaient la “discrétion”. C’est le grand succès du pinkwashing : le séjour ludique à Tel Aviv prend le ton d’un pèlerinage politique. »
Dans cette enquête inédite et à contre-courant, Jean Stern démonte une stratégie marketing et politique orchestrée par l’État israélien – le pinkwashing – qui consiste à camoufler la guerre, l’occupation, le conservatisme religieux et l’homophobie derrière le paravent sea, sex and fun d’une plaisante cité balnéaire, Tel Aviv. De Tsahal, armée affichée « gay-friendly », au cinéma – porno ou branché – empreint d’orientalisme, en passant par la frénésie nataliste chez les gays via la gestation pour autrui, l’auteur raconte l’envers du décor d’un rouleau compresseur. Ce « mirage rose » est décrié par les homosexuels palestiniens et les militants radicaux LGBT israéliens, juifs comme arabes.
En partenariat avec Orient XXI.
Inscription en ligne
Participation de 8€* (5€* pour les étudiants et demandeurs d’emploi).