À Paris (75), « Faut-il mourir pour avoir des papiers ? » Rassemblement devant le siège du PS

Mercr. 20 mars – À Paris (75), « Faut-il mourir pour avoir des papiers ? ». Initiative organisée par un collectif de plusieurs associations, dont l’UJFP.

FAUT-IL MOURIR POUR AVOIR DES PAPIERS ?

Paris – Tunis – Paris
Liberté de circulation pour TouTEs !

Rassemblement devant le siège du PS
Mercredi 20 mars à 18H00
Métro Solférino – Ligne 12

La caravane des sans-papiers en route vers le Forum Social mondial de Tunis passe à Paris le mercredi 20 mars.

Alors que nous célébrons le 18 mars 1996, sortie de l’ombre des sans-papiers par l’occupation de l’église St Ambroise puis St Bernard, cette caravane va traverser des frontières européennes puis la Méditerranée.

Cette traversée des frontières maritimes sera le moyen de dénoncer les drames et les milliers de morts par noyade auxquels conduisent les politiques de coopération des Etats européens et subméditerranéens dans leur chasse aux migrants.

Et le retour, de la Tunisie à la France, via l’Italie, sera l’occasion d’affirmer haut et fort le droit à la libre circulation et à vivre et travailler dans l’égalité.

Cette caravane est initiée par la Coordination des Sans-papiers 75 (CSP75) et la Coalition Internationale des Sans-papiers et Migrants (CISPM) et soutenue par des collectifs et associations.
Sa participation au FSM de Tunis – dont le thème central est la dignité – et la traversée de la méditerranée (surtout pour le retour) devront être arrachées aux autorités – notamment françaises – qui organisent la chasse aux sans-papiers. Pour cela il faut un soutien large.

Face à la politique du gouvernement Hollande qui s’inscrit dans la logique des années Sarkozy, le mouvement « Faut-il mourir pour avoir des papiers » appelle toutes les associations et partis et tous ceux et celles qui se battent pour l’égalité des droits et la régularisation des sans-papiers à se rassembler le mercredi 20 mars devant le siège du PS à Paris pour exiger de garantir le droit des sans-papiers à participer au FSM de Tunis et à pouvoir revenir en France sans encombres.

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