Taha Muhammad Ali (طه محمد علي) est un poète-conteur palestinien de la même génération que Samih al-Qâsim et Mahmoud Darwich. Ils sont tous 3 les plus importants de cette nouvelle génération de poètes palestiniens qui ont su utiliser les moyens de la poésie pour parler de leur histoire et de leurs combats.
Taha Muhammad Ali a connu la Nakba à 17 ans mais a réussi à retourner en Galilée avec sa famille un an plus tard. Il s’installera à Nazareth car son village natal, Saffouriyya devenu aujourd’hui Tsippori, avait été détruit. Autodidacte, Taha a construit une œuvre exceptionnelle, libre de toute convention, de forme et même d’expression, mêlant contes, nouvelles et poèmes en arabe classique et en dialectal de Galilée.
Son œuvre a surtout été traduite en anglais. Un seul ouvrage, une anthologie, rassemble quelques-uns de ses poèmes traduits en français.
Taha est décédé en octobre 2011. Un an plus tard, un hommage lui était rendu sur France Culture (https://www.franceculture.fr/emissions/ca-rime-quoi/taha-muhammad-ali).
Amer Hlehe a composé une pièce de théâtre, « Taha, le monde ne voulait pas de moi », à partir des textes et poèmes de Taha, adaptés et joués en français par Sylvain Machac, accompagné du musicien Ramzi Abu Redwan (d’Al-Kamanjâti).
« Taha, le monde… », a déjà rencontré un succès international dans ses versions arabe et anglaise (plus 500 représentations) ; elle sera présentée les 10 et 11 mars en région parisienne..
- A Paris, le 10 mars, au Centre Culturel Algérien, 15€
171, rue de la Croix-Nivert
75015 Paris France
Tél. :01 45 54 95 31
https://www.cca-paris.com/index.php/32-about-us/1027-taha-2
- A Arcueil, le 11 mars à 20h30 Espace Jean Vilar, 14€ (tarif réduit 8€)
1 rue Paul Signac,
94110 Arcueil
Réservations au 01 41 24 25 55 ou jeanvilar-accueil@mairie-arcueil.fr
