Témoignage d’Abu Amir, 13 avril 2024

Compte tenu des attaques féroces de l’occupant sur toutes les zones de la bande de Gaza, qui se sont intensifiées les premier et deuxième jours de l’Aïd al-Fitr, les citoyens ont été contraints de fuir à nouveau la zone nord de Nuseirat vers Deir Al-Balah, Al-Mawasi, Khan Yunis et Rafah. L’occupant n’a pas permis à la population de la bande de Gaza de vivre en paix pendant ces jours bénis pour les musulmans. En effet, l’occupant a intensifié ses attaques brutales et barbares sur Gaza, malgré les demandes de la communauté internationale ou du Conseil de sécurité pour un cessez-le-feu et la fin du génocide.


Ce qui se passe aujourd’hui est absolument inacceptable, car l’occupation est allée trop loin dans sa brutalité et a montré son vrai visage. Combien de temps l’injustice infligée au peuple palestinien va-t-elle se poursuivre, combien de temps le génocide et la discrimination raciale vont-ils continuer ? D’autant plus que nous sommes au XXIe siècle et que le monde appelle à se libérer de l’injustice et de la discrimination, mais qu’il semble que les Palestiniens ne soient pas inclus dans ce monde et qu’ils soient en dehors du cadre de l’humanité. Que lui est-il arrivé, à ce monde qui reste impuissant face à cette occupation brutale ? Les Palestiniens ne croient plus aux slogans que le monde appelle de ses vœux concernant les droits de l’homme. Ce ne sont que de faux slogans auxquels nous ne croyons plus.

Retour sur le travail humanitaire effectué par les équipes de l’UJFP à Gaza.

Malgré la catastrophe humanitaire qui s’aggrave jour après jour dans la bande de Gaza en raison de la guerre menée par l’occupant depuis le 7 octobre sur la bande de Gaza, qui a laissé une crise et une grave pénurie d’eau, de nourriture, de vêtements, de pétrole, d’énergie et de tout ce qui est nécessaire à la vie dans la bande de Gaza, les équipes de l’UJFP Gaza continuent leur travail humanitaire au service des personnes déplacées.

Nous avons fourni des repas pendant trois jours cette semaine aux personnes déplacées dans le camp, et nous avons également fourni de la nourriture pour le camp pour le reste de la semaine à partir d’autres sources. Nous avons également pu établir une salle de prière grâce à nos propres efforts au centre du camp, afin que les personnes déplacées puissent effectuer des rituels religieux dans le camp.

Nous avons également fait venir une équipe de divertissement dans le camp pour aider à effacer les effets psychologiques que la guerre a laissés sur les enfants et les femmes du camp. Nous avons vu à quel point ils étaient heureux pendant le moment de divertissement. Les femmes ont demandé à l’équipe d’organiser des séances de soutien psychologique et récréatif à leur intention, et nous travaillons actuellement à l’élaboration d’un programme à cet effet.

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