« Au Moyen Orient et dans de nombreux autres endroits du monde, une vérité simple s’impose : il n’y a pas de place pour les faibles. Les faibles s’écroulent, sont massacrés, sont effacés de l’histoire, et les forts, pour le meilleur et pour le pire, sont ceux qui survivent. Les forts on les respecte, avec les forts ont fait des alliances, et finalement c’est avec les forts qu’ont fait la paix. » Non, l’auteur de cette saillie n’est pas Benito Mussolini, même si l’on trouve chez le Duce plusieurs déclarations étonnamment similaires. Cette apologie de la force, c’est de la bouche de Benjamin Netanyahou qu’elle est sortie, au cours de la cérémonie de nomination de la « Cité de recherche [sic] du nucléaire » au nom de Shimon Peres, le 29 Aout dernier. « La force fait le droit » – slogan fasciste par excellence, dont le gouvernement israélien a fait sa feuille de route, tout comme le fait également le violent clown qui lui sert de mentor a la Maison Blanche.