Jeudi 14 mai de 18h30 à 20h Avec des Palestinien.nes engagé.e.s pour les droits de leur peuple, pour l’égalité des … À la veille des commémorations de la Nakba, l’AFPS organise une conférence-débat en ligne : 72 ans après la Nakba, la Palestine en résistance
Jeudi 21 Novembre à 19h45
Maison de Quartier de Villejean – salle Rosalie
Eléonore et Eitan Bronstein, fondateurs du centre de recherche alternatif De-Colonizer, analysent à travers cet ouvrage, qu’ils souhaitent adresser à la société israélienne, la fabrication de l’histoire de la fondation d’Israël et invitent à « restituer à la Nakba sa définition réelle », ce moment où 750 000 Palestinien-ne-s furent expulsé-e-s de leurs terres pour ne jamais y revenir. De-colonizer tente d’exposer les processus nécessaires afin de décoloniser les identités israéliennes et d’oeuvrer à la reconnaissance du droit au retour des Palestinien-ne-s
Depuis le début de la dernière décennie, des équipes du ministère de la Défense ont nettoyé les archives locales et retiré des collections de documents historiques pour cacher les preuves de la Nakba.
Par Hagar Shezaf
5 juillet 2019
Il y a quatre ans, l’historienne Tamar Novick a été secouée à la lecture d’un document qu’elle a découvert dans le dossier de Yosef Vashitz, du département arabe du parti de gauche Mapam, dans les archives de Yad Yaari à Givat Haviva. Le document, qui semblait décrire certains événemets survenus pendant la guerre de 1948, commençait ainsi :
En 1948 Ben Gourion reconnaissait :
Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l’a promis, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n’est pas le leur.
Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ?
(David Ben-Gourion, cité par Nahum Goldmann dans « Le Paradoxe Juif », page 121).
Par Thomas Vescovi
Vendredi 1 juin 2018
Si, officiellement, Israéliens et Palestiniens s’écharpent au sujet des événements de 1948 qui ont conduit 805 000 Arabes à l’exil forcé, en pratique, des combattants juifs ont très tôt témoigné des crimes dont ils ont pu être complices, voire auteurs
par le COMITÉ NATIONAL PALESTINIEN (BNC)
15 mai 2019
Les Palestiniens, en Palestine et en exil, commémorent aujourd’hui le 71ème anniversaire de la Nakba de 1948, catastrophe en arabe. L’espoir nous permet de continuer à résister et à revendiquer nos droits à la liberté, la justice, l’égalité et la dignité.
— Résumé —
En 1948, 750 000 Palestinien·ne·s sont expulsé·e·s de leur terre et 615 localités sont détruites pour établir l’État d’Israël. C’est ce qu’on appelle la Nakba (« catastrophe » en arabe), terme tabou hier et entré dans le vocabulaire israélien aujourd’hui, bien que honni par certains.
16 05 2018
Joseph Massad – The Electronic Intifada – 13 mai 2018
La conquête sioniste de la Palestine, qui a commencé de façon aléatoire au début des années 1880 et s’est intensifiée après le tournant du siècle pour atteindre son apogée lors de l’invasion et de l’occupation du pays par les Britanniques, avant la fin de la première guerre mondiale, a été le moment inaugural de ce qui allait être connu sous le nom de Nakba – la Catastrophe.
Le 12 mai 2018, nous n’allons pas commémorer la Nakba. Nous n’avons pourtant rien oublié des crimes commis par le sionisme envers les palestinien-ne-s depuis plus d’un siècle, bien avant même le massacre de Deir Yassin, le 9 avril 1948.
Cette tragédie a fait dire à Albert Einstein et Hannah Arendt : « des groupes terroristes ont attaqué ce paisible village, qui n’était en rien un objectif militaire dans ce conflit, et ont tué la plupart de ses habitants (240 personnes : hommes, femmes, enfants) », ces actes ont été perpétrés par « un parti politique apparenté, dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et ses prétentions sociales, aux partis politiques nazis et fascistes. ».
Organisateur : Le collectif13 Palestine en Résistances
(ACAT, AFPS 04, AFLAM, Aix solidarité, Les Amis de Sabeel France, AMFP Aubagne, Attac, Artisans du Monde, BDS France – Marseille, Mouvement des Cadres Chrétiens, CCFD Terre Solidaire, CGT 13, Chrétiens de la Méditerranée, CIMADE, Collectif solidarité Palestine / Ouest Etang de Berre, Femmes en Noir, Génération Palestine, GUPS (Etudiants Palestiniens), Les Instants Vidéo Numériques et poétiques, Jeunesse Communiste, LDH, Librairie Transit, Marseille Solidarité Palestine, Mouvement de la Paix, NPA, Palestine13, PCF, Secours Populaire, Syndicat Solidaires, UJFP).
Par Eitan Bronstein Aparicio et Eleonore Merza Bronstein. Publié le 19 avril 2018 sur le site d’Orient XXI.
Israël célèbre son soixante-dixième anniversaire. Pour les Palestiniens, il s’agit plutôt de la Nakba, la catastrophe qui les a frappés et contraints à l’exil. Si la Nakba était reconnue par de nombreux responsables et intellectuels israéliens durant les premières années du jeune État, elle a été par la suite contestée officiellement, alors que les preuves des exactions commises par l’armée israélienne en 1947-1949 et de l’épuration ethnique dont furent victimes les Palestiniens s’accumulaient.