Monsieur le Président,
Monsieur le Président de la République, je remets entre vos mains qui peuvent tant une demande pour des humains qui n’en peuvent plus.
Monsieur le Président, j’ai reçu un message par internet de mon ami Ziad Medhouk. Mon ami qui demeure à Gaza. Mon ami poète et brillant enseignant de français. Mon ami sous les bombes, cette fois encore, et encore, et toujours. Mon ami enfermé et sans pays, ailleurs qu’en son cœur.