UNE INTERVIEW D’EYAL SIVAN AU JOURNAL SUISSE « LE COURRIER »
mercredi 3 juin 2015
Partout dans le monde progresse le boycott de l’apartheid israélien, comme hier le boycott du régime d’apartheid d’Afrique du Sud. Exemple tout récent : ce mardi 2 juin, l’Union nationale des étudiants du Royaume-Uni a voté une motion « Justice pour la Palestine » qui décide l’adhésion des étudiants du Royaume-Uni à la campagne de boycott BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) !
Le boycott se développe dans tous les domaines, et en particulier dans le domaine culturel. Là, il est nécessaire de préciser de quoi il s’agit. C’est ce qui est en cours à propos du prochain Festival de cinéma de Locarno, en Suisse, qui s’ouvre début août et donne une « carte blanche au cinéma israélien » (Sept films en phase de postproduction seront présentés aux professionnels pour faciliter leur finalisation et distribution).
En avril, PACBI (Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel) a publié un appel titré « Ne donnez pas carte blanche à l’apartheid israélien » signé par plus de 200 cinéastes, artistes et acteurs culturels [[Lancé par les cinéastes palestiniens Annemarie Jacir et Elia Souleiman, l’appel est également soutenu par Ken Loach, Mira Nair ou encore les réalisateurs romands Francis Reusser, Frédéric Choffat et Nicolas Wadimoff.]].
Signataire de cet appel, et de passage en Suisse, Eyal Sivan a expliqué au journal « Le Courrier » pourquoi et comment le boycott culturel d’Israël…