Par Tardi, Auteur et dessinateur de bande dessinée.
C’est mon indignation totale qui a motivé ce dessin. Un an après les massacres à Gaza, il faudrait que l’on fasse la fête sur les berges de la Seine. C’est de la provocation. C’est presque une insulte. C’est complètement obscène et irresponsable de la part de la Mairie de Paris.
Nous savons tous désormais que la mort du petit Ali Saad Dawabsheh, brûlé vif dans sa maison de Duma (un petit village situé entre Ramallah et Naplouse, cerné de colonies – Yeshouv Hada’at, Shilo, Maale Efraïm …etc.) n’est pas un assassinat isolé.
Cet acte horrible entre (involontairement ?) dans le cadre d’une stratégie qui vise spécifiquement les enfants palestiniens. C’est ce que tente d’expliquer cet article de David Palumbo-Liu publié le 29 juillet sur son site.
Michel O.
L’islamophobie est selon la formule d’Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed dans Islamophobie, Comment les élites françaises fabriquent le « problème musulman« : « le processus social complexe de racialisation/altérisation appuyée sur le signe de l’appartenance (réelle ou supposée) à la religion musulmane. »