Pour comprendre

Les seules publications de notre site qui engagent notre association sont notre charte et nos communiqués

En particulier, les articles de cette rubrique sans nécessairement refléter exactement nos positions, nous ont paru intéressants à verser aux débats.

memorial98 Antisémitisme : la supercherie d’un appel.

Antisémitisme : la supercherie d’un appel.

La parution d’un appel contre l’antisémitisme est à priori une bonne nouvelle. Nous ne serons jamais de trop pour lutter contre l’antisémitisme et tous les racismes.

En effet, nous ne sommes pas de ceux qui, au sein même de la gauche, tergiversent ou minimisent la gravité des actes antisémites ou qui cherchent à les excuser au nom de la situation au Moyen-Orient. L’horreur des actes et crimes antisémites nous révolte et nourrit notre combat.

Compte-rendu de la rencontre-débat « Bédouins d’Israël et Palestiniens de Cisjordanie, même combat ? »

Compte-rendu de la rencontre-débat du 5 avril au CICP, organisée par l’UJFP et modérée par Irène Steinert avec :
– Dima Al Arqan, fonctionnaire au ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés,
– Aziz Al Turi, habitant d’Al Araqib militant pour les droits civils des Bédouins et son fils
– Said, Avner Ben Amos, membre du conseil d’administration du Forum pour la Coexistence et l’Égalité des droits dans le Néguev.

arton7709 jpg Pas de financement de l’UE pour l’industrie militaire israélienne

Pas de financement de l’UE pour l’industrie militaire israélienne

L’UE doit arrêter de contribuer à la militarisation et aux profits tirés des violations des droits humains dans les territoires palestiniens occupés.

L’Union européenne subventionne la recherche de l’industrie de la sécurité depuis de nombreuses années.

Cet argent des contribuables européens va à des entreprises militaires, parmi lesquelles de nombreuses firmes israéliennes, sous le masque de la recherche et la promesse que technologies et techniques développées seront affectées seulement à des usages civils.

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Palestine – Les leçons de l’histoire : comment les suprémacismes s’installent

En Israël, on débat souvent avec passion du nazisme.

Le grand philosophe Yeshayahou Leibowitz, scandalisé par le comportement israélien après la Guerre des Six Jours, avait parlé de « judéo-nazisme ».

Plus récemment, l’historien Zeev Sternhell, pourtant sioniste a écrit : « en Israël pousse un racisme proche du nazisme à ses débuts ».

Dans la droite israélienne aussi, ce sujet est abordé. Nétanyahou confirme son amitié pour le dirigeant hongrois Viktor Orban alors que celui-ci a entrepris la réhabilitation du régime pronazi de l’amiral Horthy.

Et Moshé Feiglin, candidat malheureux à la tête du Likoud en 1995 avait à l’époque estimé que « le nazisme a permis de sortir l’Allemagne d’une situation de détresse pour l’amener à une situation fantastique sur le plan physique et idéologique ».

Alors, peut-on comparer sionisme et nazisme ?

Il y a une différence fondamentale : à Gaza, en trois grands massacres de 2008 à 2014, il y a eu environ 5 000 morts pour environ deux millions d’habitants. Ça s’appelle crimes de guerre, crimes contre l’humanité, utilisation d’armes interdites et il faudra que les responsables de ces crimes soient jugés.

Dans le ghetto de Varsovie, il y a eu 99% de morts. Ça s’appelle une extermination, un génocide. On ne peut pas comparer.

Il reste que sionisme et nazisme sont au départ des idéologies suprémacistes qui déclarent qu’un groupe humain a tous les droits et que les autres n’en ont aucun. Et que ces deux idéologies ont énormément écrit pour légiférer, pour identifier les privilégiés et pour exclure les autres des droits humains les plus élémentaires.

Mossa’ab Bachir est un jeune gazaoui. Il a été prisonnier politique et a connu les bombardements massifs. Son texte est extrêmement précis et rassemble minutieusement de multiples faits, étayés par d’abondantes notes. Il s’appuie sur ses nombreuses recherches de textes et de documents. Il dégage ainsi un noyau que nous devrions regarder en face : les traits communs aux constructions des suprémacismes.

Cet article est précieux pour comprendre comment les Palestiniens, depuis des décennies, ont été dépossédés de leur terre et privés de tout droit. C’est pourquoi nous le publions.

Gaza : trois questions à Sylvain Cypel