Au mois de décembre, l’UJFP a lancé une collecte pour que le nombre de fermes raccordées au château d’eau de Khuza’a passe de 35 à une centaine.
La souscription a rapporté environ 11 000 euros. Il y a eu des dons importants d’associations et de personnes solidaires, mais il nous en faut 15 000.
Au moment où la bande de Gaza est à nouveau agressée et où l’occupant tire impunément sur des manifestants désarmés, il est indispensable que ce projet aboutisse.
Important : l’objectif étant atteint, la collecte est close le 13 mai 2018
Lettre aux Blancs modérés à propos de la légitime impatience des Noirs – Par Martin Luther King
Il y a cinquante ans, le 4 avril 1968, était assassiné Martin Luther King. En hommage au penseur autant qu’à l’activiste, nous avons choisi de republier des extraits choisis de sa Lettre de la geôle de Birmingham. Très loin de l’image aseptisée du pasteur qu’a construite l’idéologie dominante, plus loin encore des appels à la « tolérance » , au « vivre-ensemble » et autres mots creux de l’antiracisme institutionnel, cette lettre ouverte propose l’une des analyses les plus profondes du racisme, de ses conséquences subjectives sur celles et ceux qui le subissent, et de la remarquable capacité de cécité d’indifférence ou de minimisation dont il peut faire l’objet, même chez de sincères antiracistes. Écrite en avril 1963 pendant un séjour en prison, suite à une « action directe de désobéissance civique » (occupation par des Blancs et des Noirs de lieux publics légalement réservés aux Blancs), cette lettre est adressée aux « Blancs modérés », c’est-à-dire aux Blancs qui reconnaissent le caractère illégitime de la ségrégation raciale, mais reprochent aux activistes noirs d’être trop « impatients », trop « extrémistes », et d’utiliser des moyens de lutte illégaux.
Publié par Simone Bitton sur sa page facebook le 28 mars 2018
Je suis juive, je vis à Paris, et serai bientôt une vieille dame. Je suis Mireille Knoll, et je pleure sa mort terrifiante comme si elle était ma mère ou ma sœur. Sur les photos, la gentillesse de son regard et de son sourire me retourne les tripes . Comme elle, je vis seule dans un quartier populaire où il y a beaucoup de musulmans et beaucoup de juifs, et j’ai un peu trop tendance à ouvrir ma porte aux uns comme aux autres, et à tout le monde en fait.