Vendredi 3 juin
On n’a pas encore écrit sur les transports dans Gaza. Il n’y a pas de bus. Pour les transports en commun, il y a plein de minibus oranges partant de plusieurs stations dans Gaza. On peut partout demander l’arrêt. Pour nous, c’est le taxi collectif. Ce sont des voitures particulières. Il y a les officielles (identifiées par un numéro sur la plaque et payant une patente) et les autres (qui paieront une amende en cas d’arrestation). Ces voitures sont de toutes sortes, certaines en bon état, beaucoup en état désastreux. Le contact est toujours sympathique. Les prix sont très simples (un shekel par personne pour un petit trajet, 2 pour un trajet plus long, et plus si on change de ville). On pose l’argent dans la main du chauffeur et il rend toujours avec précision la monnaie. Comme tous les commerçants qui sont d’une grande honnêteté. La conduite est souvent sportive, le premier engagé ayant toujours raison.
Si la lutte est énergique, elle n’entraîne aucune agressivité entre chauffeurs. On n’attend jamais, tout taxi se signalant aux piétons par un coup de klaxon.