lundi 19 janvier 2015
Mireille Fanon-Mendes-France
Fondation Frantz Fanon
Après cette terrible semaine, mes pensées, comme celles de beaucoup, sont pour tous ceux qui sont morts, pour leurs familles, leurs amis et collègues. Pour ceux qui ont été tués, victimes et terroristes. Oui, je ne peux pas ne pas aussi penser à eux, à leurs familles et amis, à ceux qui les ont connus. Pour ce que ce pays est devenu et est en train de devenir. Pour la désignation, urbi et orbi, à la vindicte publique de personnes qui se battent pour une réelle justice sociale et contre l’expression de toutes les formes de racisme, dont le racisme anti-noir, antimusulman mais aussi le racisme antijuif et de ceux qui refusent l’exclusion, la marginalisation, l’essentialisation et la stigmatisation.