Graves menaces sur la liberté de parole à l’Ouest : La criminalisation du militantisme contre l’occupation israélienne
19 février | Glen Greenwald, Andrew Fishman pour The Intercept
Le Gouvernement de Grande Bretagne a annoncé aujourd’hui qu’il est désormais illégal pour « des conseils municipaux, des organismes publics et même pour certains syndicats étudiants… de refuser d’acheter des produits et des services de sociétés impliquées dans le commerce des armes, les énergies fossiles, les produits à base de tabac ou des colonies israéliennes de Cisjordanie occupée ». Ainsi, tout groupe qui soutient ou participe au boycott mondial des colonies israéliennes risquera « de graves sanctions » pénales.
Publié le 13 février 2016 sur le site de Haaretz
Le plus célèbre chroniqueur du monde, qui reflète et façonne toujours l’ambiance à Washington, vient finalement de réaliser que la “solution deux États” est morte.
Le club vient de faire une recrue très en vue. Comme toujours avec les nouveaux, il se tient encore un peu à l’écart, hésitant, incertain, peut-être manquant de courage. Comme tous ceux qui sentent qu’on l’observe de près, il hésite encore à se déplacer vers le centre de cette piste de danse agitée, mais il est là. Laissez lui un peu de temps pour s’habituer. Bienvenue au club, Thomas L. Friedman.
Publié le 13 février 2016 sur le site de Haaretz
Les sanctions n’ont dévasté ni l’Afrique du Sud ni l’Iran. Pas plus qu’elles ne détruiront Israël ; par-dessus tout, elles dégageront Israël d’un piège d’où il est incapable de s’extraire tout seul.
Les médias israéliens l’appellent « l’Intifada des individus ». Mais nous savons tous que c’est avant toute chose une intifada des jeunes. L’élite politique israélienne la perçoit comme le produit d’une incitation, mais toute personne soucieuse d’être honnête avec elle-même sait que les raisons décisives de la récente vague d’agressions sont l’occupation en cours, l’humiliation au quotidien, le vide existentiel et le sentiment d’être piégé sans avoir aucune issue.