Lundi 23 mai
Pas de mauvaises surprises pour rentrer à Gaza. Le plus difficile est d’obtenir l’autorisation.
En arrivant d’Ashkélon, le mur apparaît d’un coup avec les miradors.
Puis c’est le poste frontière israélien où les choses sont simples quand on a obtenu, suite à une « demande de coordination » sollicitée par le consulat de France à Jérusalem, la fameuse autorisation. On sort de la zone israélienne par une porte blindée.
De l’autre côté, sur plusieurs centaines de mètres, les Israéliens ont interdit les cultures. On avance à pied dans un très long couloir totalement grillagé (entouré de terrains vagues) jusqu’au poste tenu par l’Autorité Palestinienne suivi de celui tenu par le gouvernement de Gaza. Là il fallait avoir une autorisation sollicitée par une association « crédible » de Gaza (en l’occurrence le PCHR ou l’UAWC). Le papier d’autorisation sera notre sésame en cas de contrôle (peu probable).