par Julien Salingue, Vendredi 27 Janvier 2017
Déshumanisation, sexisme et islamophobie.
Dans son édition du jeudi 26 janvier 2017, Le Figaro relate, sous la plume de Stéphane Durand-Souffland, le procès de l’historien Georges Bensoussan, poursuivi pour « provocation à la haine raciale » suite à des propos tenus le 10 octobre 2015 lors de l’émission « Répliques », diffusée sur France culture et animée par Alain Finkielkraut [Il lui est reproché d’avoir tenu, entre autres, les propos suivants : « Il n’y aura pas d’intégration tant qu’on ne se sera pas débarrassé de cet antisémitisme atavique qui est tu comme un secret » ; « Un sociologue algérien, Smaïn Laacher, d’un très grand courage, vient de dire dans un film qui passera sur France 3 : “C’est une honte que de maintenir ce tabou, à savoir que dans les familles arabes en France, et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de sa mère.” » Cette « citation » a été démentie par Smaïn Laacher dans [une tribune publiée sur Mediapart quelques jours après les déclarations de Georges Bensoussan : « Je n’ai jamais dit ni écrit nulle part ce genre d’ignominie. »]]. Ce procès fait suite à une plainte déposée en 2016, que le parquet a jugée recevable et décidé d’instruire : d’où l’audience du 25 janvier et le « compte-rendu » du Figaro qui a suivi.
Israël : « Renvoyer dos à dos bourreau et victime, colonisateur et colonisé, est la formule clef de la diplomatie internationale… et la raison de son impuissance »
Entretien paru dans L’Anticapitaliste
Dimanche 15 janvier 2017
Militant révolutionnaire et antisioniste, Michel Warschawski a fondé avec d’autres militants de gauche le Centre d’Information Alternative (AIC). Avec lui, nous revenons sur la situation du pouvoir israélien ces dernières semaines et les perspectives pour les militants pour la Palestine.
Quelques unes des interventions du meeting contre l’islamophobie et la xénophobie organisé par plusieurs associations le samedi 18 décembre 2016.
Cet article a été publié par Haaretz le 1er janvier 2017 sous le titre “The Two-state Solution Is Already Dead”. Traduction : Luc Delval.
Une question à ceux qui soutiennent ouvertement la “solution à deux États”, c’est-à-dire à peu près tout le monde, depuis le Secrétaire d’État U.S. John Kerry jusqu’au professeur Shlomo Avineri : vous dites tous que cette solution est en grand danger, peut-être même agonisante. Mais que faudrait-il qu’il advienne pour que vous admettiez qu’elle a rendu son dernier soupir ? Que faut-il de plus pour que vous admettiez qu’elle est morte ? Dix mille colons de plus ? Ou vingt mille ? Cinq ans de plus dans l’impasse ? Quand est-ce que vous allez l’admettre ?