Quelques unes des interventions du meeting contre l’islamophobie et la xénophobie organisé par plusieurs associations le samedi 18 décembre 2016.
Cet article a été publié par Haaretz le 1er janvier 2017 sous le titre “The Two-state Solution Is Already Dead”. Traduction : Luc Delval.
Une question à ceux qui soutiennent ouvertement la “solution à deux États”, c’est-à-dire à peu près tout le monde, depuis le Secrétaire d’État U.S. John Kerry jusqu’au professeur Shlomo Avineri : vous dites tous que cette solution est en grand danger, peut-être même agonisante. Mais que faudrait-il qu’il advienne pour que vous admettiez qu’elle a rendu son dernier soupir ? Que faut-il de plus pour que vous admettiez qu’elle est morte ? Dix mille colons de plus ? Ou vingt mille ? Cinq ans de plus dans l’impasse ? Quand est-ce que vous allez l’admettre ?
Amona, démanteler une colonie israélienne pour légaliser toutes les autres – UNE OPÉRATION EN TROMPE-L’ŒIL
L’incendie de forêts en Israël – quel qu’en soit le responsable – revêt un symbolisme important dans le contexte de son histoire coloniale.
Dans son célèbre récit « Face aux forêts » (1963), A.B. Yehoshua, l’un des écrivains israéliens les plus populaires, raconte une rencontre entre un jeune garde-forestier juif et un vieux Palestinien vivant dans une forêt artificielle plantée sur les ruines du village où il est né. Symboliquement, l’histoire se termine avec l’incendie de la forêt par le Palestinien, dont la langue a été coupée pour des raisons mystérieuses, avec l’aide du jeune garde-forestier juif.