Par Simon Assoun. Publié le 9 septembre 2019 sur le site d’ACTA.
Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, dit le proverbe. Yann Moix, autoproclamé « meilleur défenseur du judaïsme », ne trouve grâce qu’aux yeux de ses amis. Ses « excuses », adossées à ses années de chroniqueur où il a su traquer avec hargne la moindre expression pro-palestinienne, ont laissé perplexes beaucoup d’observateurs. Ainsi, la dernière « affaire Moix » se conclut-elle sur une morale en pied-de-nez : derrière le « philosémite » se cachait l’antisémite. Conclusion soulignée notamment par le philosophe Pierre André Taguieff dans les colonnes de Marianne, non sans égratigner au passage les organisations et militants de l’antiracisme politique qui, pourtant, comptent parmi les premiers à avoir entrepris de déchiffrer le mépris envers les Juifs qui, souvent, se lit entre les lignes du philosémitisme [[https://www.marianne.net/debattons/entretiens/pierre-andre-taguieff-sur-yann-moix-judeophobie-judeophilie-les-deux-faces-d]].