Par Isabelle Avran. Paru dans La Nouvelle Vie Ouvrière, le 18 juillet 2017.
Rendant hommage aux 13 152 personnes – parmi lesquelles plus de 4 000 enfants – raflées et parquées au Vél’d’Hiv les 16 et 17 juillet 1942 par la police française avant d’être envoyées à Auschwitz, parce que juives, Emmanuel Macron a souligné le rôle de la France dans ce crime. Mais, en invitant le premier ministre israélien aux commémorations, en faisant explicitement l’amalgame entre antisémitisme et antisionisme, il a cumulé faute morale et faute politique.