vendredi 5 juin 2020

18:00 - 20:00

Justice et vérité pour Wissam : appel à manifester le 5 juin à Clermont-Ferrand (63)

Place de Jaude Clermont-Ferrand

L’audience pour qui devait originellement avoir lieu le Mardi 24 mars avait été reportée en raison du COVID 19.

Nous venons d’apprendre qu’elle aura lieu finalement le Mardi 9 Juin à 9h00 devant la chambre d’instruction de Riom.

Nous avons besoin de soutiens pour demander l’audition des témoins du couloir du commissariat par la juge d’instruction.

Contre les violences policières dans le monde et en France, avec différentes associations et soutiens, nous appelons à un rassemblement le Vendredi 5 juin Place de Jaude (Clermont-Ferrand) à 18h.

L’enjeu de cette audience est de savoir si la juge d’instruction se donnera les moyens d’entendre personnellement les témoins du commissariat, témoins d’une scène de crime, sans passer par la police des polices que l’on estime corrompue.

Pour rappel :

Dans notre affaire la police des polices de Lyon n’a pas récupéré les photos des médecins du CHU de Clermont-Ferrand alors qu’elle avait la mission donnée par la juge d’instruction de prendre le dossier médical. Alertés par le CHU lui même nous nous sommes organisés pour que les photos soient envoyées directement à la juge sans passer par la police des polices. Premier doute sur la confiance que l’on puisse porter sur la police des polices.

Dans notre affaire la police des polices s’est auto-administrée une expertise technique alors qu’elle n’est pas habilitée pour cela. Cette expertise technique visait à dater les photos numériques présent dans l’ordinateur du capitaine de la police judiciaire. On accuse le capitaine de la police judiciaire d’avoir antidaté des photos pour dissimuler des marques de coups et d’avoir ainsi influencé les uns et les autres en minorant les blessures. Dans un verbiage extraordinaire la police des polices dira en Juin 2013 qu’il n’y a pas à douter que les photos présentées comme étant prises le 1er janvier 2012 par le capitaine de la police judiciaire soient bien du 1er janvier 2012. Elle ment. Un enfant verrait que les photos prises par le capitaine judiciaire sont postérieures à celles prises par les médecins et qui sont datées du 2 janvier e t postérieures à celles prises par la famille prises encore après. Deuxième doute sur la confiance que l’on puisse porter sur la police des polices.

Une contre-expertise technique réalisée par un vrai expert technique montrera finalement que l’ordinateur a été formaté après que la chambre d’instruction de Riom avait demandé de récupérer les photos de l’ordinateur du capitaine de la police judiciaire pour les dater. C’est à dire au moment même où la police des polices s’était accaparée l’ordinateur. Troisième doute sur la confiance que l’on puisse porter sur la police des polices.

La police des polices avait affirmé que la vidéo de la salle des geôles ne montrait rien d’intéressant. Nous avons alors visionné ces vidéos, elle montre que des témoins voient ce qu’il se passe dans le couloir du commissariat. Elle montre aussi des témoins sous le choc de ce qu’ils voient. Elle montre aussi l’un des deux policiers impliqués directement dans la mort de Wissam en jouissance passant devant la caméra. Quatrième doute sur la confiance que l’on puisse porter sur la police des polices.

L’ensemble de ces éléments est vérifiable objectivement par des magistrats honnêtes.

Pour rappel, veuillez trouver à ce sujet en pièce jointe un imprim écran d’une partie de l’un des échanges électroniques que l’on a eu avec l’un de ces témoins que l’on a retrouvé et qui date de 2013. Son témoignage ne correspond pas à ce que la police des polices affirme. Il voit les policiers torturer Wissam dans le couloir du commissariat. Cinquième doute sur la confiance que l’on puisse porter sur la police des polices.

La juge d’instruction affirme que ce n’est pas nécessaire d’entendre les témoins du commissariat se basant sur la confiance qu’elle porte à la police des polices.

Elle fait à nos yeux obstacle à la manifestation de la vérité. Elle trahit avec opiniâtreté sa fonction.

La question qui se pose c’est pourquoi on nomme une juge d’instruction pour instruire une affaire pour qu’elle se limite à entériner une enquête réalisée par le ministère de l’intérieur ?

Nous nous sommes donnés les moyens d’entendre ces témoins d’une scène de crime, nous aimerions que la justice fasse de même et montre par là même toute son utilité, son indépendance, son courage et sa droiture.

Veuillez également trouvez ici, l’appel de soutien qui émanait de la Ligue des Droits de l’Homme :

Cordialement,

Justice et Vérité pour Wissam

Rendez-vous

  • À Clermont-Ferrand (63), rassemblement « Justice et vérité pour (…) 
    Le vendredi 5 juin 2020 à 18h00
    Place de Jaude
    Clermont-Ferrand
    P.S : port du masque, respect des gestes barrières sanitaires, groupe de 10