Du vendredi 29 novembre 2019

20:30

au samedi 30 novembre 2019

11:00

Deux films de Daniel Kupferstein au cinéma Utopia Bordeaux les 29 et 30 novembre 2019

Cinéma Utopia Bordeaux 5 Place Camille Jullian, 33000 Bordeaux

Evènement organisé par : le 29 : Réseau Sortir du Colonialisme 33 le 30 : Ligue des Droits de L’Homme Gironde, le MRAP 33, Palestine 33 et l’Union Juive Française pour la Paix Aquitaine de PAS EN MON NOM

DANIEL KUPFERSTEIN : DEUX FILMS, DEUX RENCONTRES AVEC UN GRAND DOCUMENTARISTE

Le documentariste Daniel Kupferstein présentera à l’initiative du réseau « Sortir du Colonialisme Gironde » « Les balles du 14 juillet 1953 » (le 29 à 20h30) et, à l’initiative de la LDH, du MRAP, de Palestine 33 et de l’UJFP « Pas en mon nom » (le 30 à 11h du matin).

Pour les deux séances, prévente des places au cinéma à partir du Mardi 19 Novembre.

Daniel Kupferstein, documentariste, a une filmographie éclectique : en un quart de siècle, il a abordé de nombreux sujets. Avec ses trois films Les Balles du 14 juillet 1953, 17 octobre 1961 – Dissimulation d’un massacre, et Mourir à Charonne, pourquoi ?, il fouille les entrailles de la sombre histoire coloniale de la France au xxe siècle.

En 2011, Daniel avait déjà réalisé un documentaire sur un rescapé du ghetto de Varsovie devenu psychiatre, Stanislaw Tomkiewicz, déjà un Juif qui en était venu à soutenir la résistance du peuple palestinien, qui disait déjà « Pas en mon nom ».

Pas en mon nom, c’est le titre de son dernier film, qui donne la parole à des Français juifs qui refusent d’être assignés à la défense obligatoire d’Israël.

 Vendredi 29 NOVEMBRE à 20h30, Projection-débat organisée par le Réseau Sortir du Colonialisme 33 : LES BALLES DU 14 JUILLET 1953.

Le 14 juillet 1953, un drame terrible s’est déroulé en plein Paris. Au moment de la dislocation d’une manifestation, la police parisienne a chargé un cortège de manifestants algériens. Sept personnes (6 Algériens et un Français) ont été tuées et une centaine ont été blessées, dont plus de quarante par balle. Cette histoire est quasiment inconnue. Pratiquement personne n’est au courant de son existence.
Comme si une page d’histoire avait été déchirée et mise à la poubelle. En France comme en Algérie. Ce film est l’histoire d’une longue enquête contre l’amnésie. Enquête au jour le jour, pour retrouver des témoins, pour faire parler les historiens, pour reprendre les informations dans les journaux de l’époque, dans les archives et autres centres de documentation afin de reconstituer au mieux le déroulement de ce drame mais aussi pour comprendre comment ce mensonge d’État a si bien fonctionné. Avant que les derniers témoins ne disparaissent, il est temps que l’histoire de ce massacre sorte de l’oubli.

 Samedi 30 NOVEMBRE à 11h Projection-débat organisée par la Ligue des Droits de L’Homme Gironde, le MRAP 33, Palestine 33 et l’Union Juive Française pour la Paix Aquitaine de PAS EN MON NOM ! Film documentaire de Daniel KUPFERSTEIN France 2019 1h32 avec Bernard Bloch, Emmeline Fagot, Andrée Bensoussan, Maurice Rasjfus, Karen Akoka, Rony Brauman, Robert Kissous, Esther Benbassa.

Très souvent, lorsque les conflits violents reprennent au Proche-Orient, les Français d’origine juive sont appelés à soutenir inconditionnellement l’État d’Israël. Pourtant, un certain nombre d’entre eux, comme moi, refusent de s’enfermer dans ce schéma. Attachés à une paix dans cette région du
monde, nous rejetons cette assignation identitaire tout en craignant le développement de l’antisémitisme. Malheureusement ce point de vue ne se fait pas suffisamment entendre… Voilà pourquoi, je suis allé à la rencontre de huit personnes vivant en France, qui affirment leur opposition à la politique israélienne vis à vis des Palestiniens, mais dénoncent aussi les amalgames et glissements antisémites qui se cachent autour de ce conflit en rendant tous les Juifs coresponsables de la politique israélienne. (Daniel Kupferstein)

Les huit points de vue qui s’expriment dans le film ne sont pas identiques,
l’analyse de l’antisémitisme d’aujourd’hui n’est pas unique, il y a place
pour un débat que nous aurons à l’issue de la projection.