14 h de la Place Félix Éboué en direction de la place de la Bastille.
Ce défilé sera ouvert par une rangée de tirailleurs en tenue, suivie d’un cortège qui brandiront les nombreux drapeaux représentatifs des pays des tirailleurs et tirailleuses d’hier et d’aujourd’hui et de notre lutte internationaliste (du Mali à la Palestine, du Kurdistan au Sénégal en passant par l’Algérie, le Maroc, la Guinée etc.), suivi des cortèges des collectifs de sans-papiers et de migrant.e.s, les associations et collectifs de l’immigration et toutes celles et tous ceux qui veulent se joindre à cette marche.
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Le 14 juillet, Emmanuel Macron fera le bilan de ses « 100 jours d’apaisement » en quasi État d’urgence, avec des centaines de jeunes de nos quartiers condamné·e·s à de lourdes peines. Alors que Nahel a été exécuté par la police et qu’un jeune homme de 27 ans a été tué à Marseille d’un tir de flash-ball.
Mais il continuera à creuser le terrain pour les violences policières et pour le développement du fascisme car il annoncera, avec le projet de loi Darmanin, le renforcement des politiques sécuritaires et racistes, l’aggravation de la chasse aux immigrés et immigrées, avec ou sans papiers.
SANS JUSTICE, PAS DE PAIX
Le 14 juillet nous défilerons de la Place Félix Éboué (et non de la Nation) à Bastille,
- en mémoire de Nahel et des 600 migrant·e·s mort·e·s le 14 juin au large des côtes européennes.
- en mémoire des 6 Algériens et du syndicaliste de la CGT tués par la police le 14 juillet 1953
- en hommage aux tirailleurs et tirailleuses africain·e·s d’hier et d’aujourd’hui, premières lignes dans la guerre comme dans l’exploitation
- avec les collectifs de Sans-Papiers et tous ceux et toutes celles qui s’y joindront derrière des drapeaux de tous les pays du sud, de l’Algérie aux Comores, du Sénégal au Soudan, de la Palestine au Kurdistan, du Bengladesh à l’Afghanistan, de la Tunisie à l’Iran…
Pour la solidarité internationale et l’ouverture des frontières,
Pour la régularisation de tous et toutes les Sans-papiers, Pour l’abandon immédiat de la loi Darmanin,
Pour la libération de tous et toutes les arrêté·e·s et condamné·e·s de la révolte des quartiers.
Notre pays ne défile pas sur les Champs-Elysés.
D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité.
