Programme de la matinée : 9h30-11h45
Dans un contexte de police de la pensée en France et de refus de reconnaître/dénoncer le génocide à Gaza, quel espoir pour une paix juste entre le fleuve et la mer dans un contexte de génocide ? À la lumière de nos approches spécifiques, la matinée sera consacrée à la situation en Palestine/Israël et dans le mouvement de solidarité en France. En voici le déroulé :
– Anne Tuaillon, présidente de l’AFPS, présentera la situation en Cisjordanie (dont Jérusalem-Est) ; il sera question du nettoyage ethnique et de la colonisation à marche forcée.
– Engagée dans une démarche de solidarité avec Gaza où, malgré les morts, la vie et les espoirs demeurent, l’UJFP interviendra sur la nécessaire coopération avec les paysans et la reconstruction d’une société civile qui résiste.
– Nos camarades de Tsedek! Toulouse aborderont de leur côté la nature coloniale du projet sioniste.
– Dans un contexte inquiétant où le droit international est menacé, la question de la reconnaissance d’un génocide et la nécessité d’y mettre un terme par des sanctions contre Israël et ses dirigeants seront abordées par BDS France et Rafaelle Maison, professeure de droit international et membre de JURDI.
– En France, le soutien à la Palestine est menacé d’interdictions, criminalisé par un pouvoir qui tente de briser l’élan de solidarité en s’attaquant aux organisations apportant un nouveau souffle : Urgence Palestine sera représentée par Omar Al Soumi et Rayan Freschi abordera le combat de Cage International contre la répression et les politiques islamophobes : sujet qui sera repris en seconde partie de ce module…
– Avant d’engager le débat avec le public, nous donnerons la parole à Dima Issa, coordinatrice de Al-Haq Europe, voix palestinienne de l’intérieur.
Programme de l’après-midi : 13h45 -16h00
À l’heure du génocide à Gaza, l’antisémitisme et l’islamophobie, instrumentalisés par les médias dominants et un pouvoir complice de l’extrême-droite, sont en augmentation. Loin de combattre le racisme, tout un arsenal législatif répressif se met en place et porte atteinte à la liberté de penser, de manifester, de vivre ensemble dans l’égalité et la dignité : comment envisager le combat antiraciste en France et dans le monde ?
– Tayeb Khouira de l’Union Syndicale Solidaires portera témoignage sur sa propre expérience de la répression. Nous partirons donc de cas concrets – qui sont peut-être aussi les vôtres – pour parvenir à mieux cerner la question du racisme avec ses formes spécifiques, face aux dénis du pouvoir qui l’organise ou l’instrumentalise.
– Nos camarades du collectif Tsedek! aborderont la question de l’antisionisme comme réponse aux instrumentalisations de la lutte contre l’antisémitisme et dans un contexte de multiplication des lois liberticides, l’UJFP mettra en valeur leur véritable objectif : criminaliser toute critique de la politique israélienne.
– La répression contre les femmes musulmanes ainsi que la persistance de l’islamophobie au sein même du mouvement de solidarité seront proposées au débat par Loubna de l’association « Blâmer-le-Blâmable« . Sur ce même thème, Wissam Bengherbi du Q.G. Décolonial montrera comment l’islamophobie détruit les solidarités avec la Palestine, point de référence de nos deux ateliers.