MANIFESTATION
avec le DAL et la « Plateforme Logement »
– STOP AUX EXPULSIONS POUR HÉBERGEMENT !
– MÊMES DROITS À LA VIE FAMILIALE, VIE PRIVÉE QUE LES LOCATAIRES !
– RÉSISTANCE UNITAIRE CONTRE LES EXPULSIONS ET LES EXCLUSIONS !
Samedi 26 mars à partir de 15h
Place de la Bourse
Métro Bourse
Aujourd’hui des centaines d’habitants des studios dans les foyers et les résidences sont menacés d’être réveillés par un huissier, le gestionnaire et la police pour les faire sortir par la force de leur logement. Cela touche largement les foyers Adoma, en premier lieu Chevaleret-Senghor mais aussi Danièle Mitterrand dans le 13ème, Commanderie et Riquet dans le 19ème, les foyers Amzeleg et Amiens à Pierrefitte, et toutes les résidences gérées par cette société. Et les foyers Coallia, Adef, Hénéo ne sont pas en reste.
Les victimes ciblées par ces attaques sont d’abord les vieux retraités qui font l’aller-retour au pays et qui hébergent des jeunes ou des sans papiers dans leurs studios. Ensuite, n’importe quel résident qui exerce son droit à la solidarité envers un proche, membre de la famille ou connaissance du village peut être assigné en justice et expulsé.
L’État et les gestionnaires veulent mettre fin à la pratique de l’habitat solidaire et collectif qui est traditionnellement celle de l’immigration maghrébine ou africaine. Ils veulent interdire les hébergements dans les foyers et jeter des milliers de personnes à la rue qui sont déjà dans des situations précaires et fragiles.
Il est à craindre que les réhabilitations de foyers à venir, Rochebrune et Branly à Montreuil en premier lieu, se transforment en une opération de tri et d’exclusion de tous ceux qui sont sans contrat ou sans papiers.
Pour lutter contre ces attaques ignobles, il n’y a qu’une seule réponse : la lutte collective et unitaire. Dans les relogements, dans les réhabilitations nous devons nous battre pour :
– l’unité de tous les habitants, avec ou sans contrat, avec ou sans papiers,
– des actions de blocage et de lutte qui permettent de faire la publicité sur ce qui se passe, sur les injustices et souffrances que cela entraîne,
– le soutien d’abord entre les collectifs des sans papiers et les comités de délégués des résidents, ensuite avec tout le tissu associatif et politique sympathisant de la cité.
Le Copaf tient une permanence deux fois par semaine et peut venir n’importe quel soir dans les foyers pour animer des réunions de travail ou des assemblées générales afin de discuter de ces thèmes et leurs conséquences.
Copaf, Permanence les mardis et vendredis après-midis, 14 à 18h, dans les locaux du DAL,29 ave Ledru Rollin, Paris 12ème,
métro Gare de Lyon ou Quai de la Rapée.
Tél. 06 87 61 29 77, copaf@copaf.ouvaton.org