samedi 20 mars 2021

13:12

20 mars: on étouffe, de l’air !

9 MARS 2021 | PAR MARCHE DES SOLIDARITÉS | BLOG : LE BLOG DE MARCHE DES SOLIDARITÉS

On étouffe, de l’air ! Contre le racisme, les violences et l’impunité policières, l’islamophobie, le fascisme, des manifestations auront lieu internationalement. Manifestons dans toute la France ce samedi 20 mars à l’appel de la Marche des Solidarités et des Marches Vérité et Justice. L’appel de la Marche des Solidarités est signé par 200 organisations.

Ce n’est pas que par leurs mots que Gérald Darmanin et les membres du gouvernement font la course à l’échalote raciste, islamophobe et sécuritaire avec Marine Le Pen. Loi sécurité globale, loi séparatisme, Beauveau de la sécurité, remise en cause de l’AME, l’offensive sécuritaire et raciste se déploie tous azimuts. Ca tourne réellement sale. Alors le 20 mars il faut prendre la rue !

acte 4 des sans-papiers

A l’occasion des deux journées internationales contre le racisme et contre les violences policières la Marche des Solidarités et les Marches Vérité et Justice pour toutes les victimes appellent à manifester le samedi 20 mars.

A Paris la manifestation est appelée à 13H12, place Edmond Rostand – RER Luxembourg pour débuter à 14H00 jusqu’à la place de la Bastille.

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Des manifestations contre le racisme, contre le fascisme et les violences policières auront lieu le même jour dans de nombreux pays. (voir : https://worldagainstracism.org). 

Appel de la Marche des Solidarités

On étouffe. De l’air !

Contrôles au faciès et harcèlement policier dans les quartiers : la police étouffe les jeunes, la justice étouffe les affaires. Et viennent les lois punitives de sécurité globale et contre le prétendu séparatisme. Chacun chez soi, les moutons seront bien gardés : de moins en moins de droits pour circuler, se rassembler, manifester.

Frontières fermées aux migrant.e.s, des milliers de mort.e.s, hommes, femmes, enfants, noyé.e.s en mer, asphyxié.e.s dans des camions, tué.e.s sur les routes, dans la rue .

C’est la liberté qu’on étouffe

Les discours de haine à l’encontre des Sans Papier prononcés par le ministre de l’Intérieur, les polémiques islamophobes initiées par la ministre de l’enseignement supérieur, des journalistes ou « experts » fachos se relayant sur les plateaux télés pour affirmer que Trappes ce n’est plus la France à cause des Musulman.e.s : on étouffe.

L’extrême droite légitimée par tous ces discours ambiants, des milices identitaires qui ne cessent leurs exactions à l’encontre des migrant.e.s : on étouffe !

A Calais et ailleurs, des milices d’État vandalisent les campements de réfugié.e.s, les photographes journalistes ont l’interdiction de témoigner : on crève les yeux de la presse et on étouffe la voix de migrant.e.s pour ne pas faire entendre les cris des appels à l’aide, le bruits des noyades, des violences subis et les cris de la colère.

C’est la solidarité qu’on étouffe.

L’Union Européenne lutte contre la propagation du virus mais bloque les migrant.e.s dans des campements insalubres en Grèce. Le Président Macron enferme des sans-papiers dans les centres de rétention, précarisent les foyers de travailleurs.euses immigré.e.s, laissent les migrant.e.s à la rue, les jeunes isolé.e.s sans protection, les sans-papiers sans accès aux droits.

 Cette politique anti-migratoire, mâtinée d’islamophobie, de nationalisme et d’autoritarisme du gouvernement actuel voudrait casser toute solidarité envers les personnes migrantes, les sans-papiers.

C’est ainsi que les Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) pleuvent et sont la plupart du temps accompagnées d’Interdiction de Retour sur le Territoire Français (IRTF).

La stratégie est d’invisibiliser tout en se servant de leur force de travail essentielle.

Mais, depuis mai 2020, le mouvement des sans-papiers et la Marche des Solidarités s’opposent avec détermination et courage à cette politique. Partie prenante du mouvement social d’opposition à la politique du gouvernement Macron, elles et ils ont ouvert la voie en brisant l’interdiction de manifester le 20 mai 2020 et en construisant un mouvement qui a investi la rue et les routes de France avec les Acte 1, 2, 3 et 4 pour la régularisation de toutes et tous et la liberté de circulation et d’installation

C’est l’égalité qu’on étouffe.

Chacun chez soi c’est plus de racisme et de nationalisme, plus d’inégalités et de pauvreté, moins de libertés.

C’est l’avenir qu’on étouffe.

De l’air !

Le 20 mars on manifeste pour :

La liberté de circulation et d’installation. La régularisation des sans-papiers.

La protection automatique, dès leur arrivée, des jeunes étranger-ère-s isolé-e-s

La fermeture des centres de rétention.

L’égalité des droits pour touTes dans tous les domaines (travail, logement, santé, éducation…).

Le droit de vote des étrangerEs.

La fin des contrôles au faciès et des violences policières.

Vérité et Justice pour les familles de victimes. Abrogation de la loi sécurité globale.

L’abrogation de la loi séparatisme.

 La fin des discours stigmatisants.

A l’appel des Collectifs de Sans-Papiers et de Demandeurs et Demandeuses de Papiers et des Collectifs de victimes et de familles de victimes des violences policières :

Assemblée des Blessés,

Collectif amiénois des sans-papiers,

Collectif des Immigrants en France,

CDP 13, CDP 38,

Collectif des Baras du 138 Montreuil,

Collectif des couturiers sans-papiers de la Goutte d’Or,

Collectif de défense des étudiants sans papiers 31,

CISPM,

Collectif ensemble Marseille,

Collectif justice et vérité pour Babacar Gueye,

Collectif Pour l’Avenir des Foyers,

Collectif Schaeffer d’Aubervilliers,

Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri,

Collectif Vies Volées,

Comité Vérité et Justice 31,

Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng,

CSP 17-St Just, CSP 31, CSP 35, CSP 69, CSP 75, CSP 93, CSP 95,

CSPA Strasbourg, CSP Kabyle, CSP Montreuil, CSP Paris 20,

Droits devant !!,

CTSP Vitry,

Ensemble pour notre régularisation et intégration,

Intégration 21,

Migrant-e-s soyez Régularisé-e-s,

Réseau d’Entraide Vérité et Justice,

Et de,

20e Solidaire avec tou.TE.s les migrant.E.s,

Act For Ref,

ActionAid France,

ACDR,

ACTIT,

ADTF,

AERéSP28,

AHSETI Le Havre,

AMDH Paris/IDF,

AMF,

ANC,

Allamma internationale,

Amoureux au Ban Public de Lyon,

ASIAD,

ASMIE – solidarité mineurs isolés,

ASTI de Petit-Quevilly, ASTI Romans – Drôme,

ATMF,

ATTAC (France), ATTAC19/20-Paris, ATTAC Flandre, ATTAC Rennes, ATTAC Strasbourg,

Aude Réfugiés Solidarité,

Autres Brésils,

Bagagérue,

BDS France-Marseille, BDS France-Montpellier,

Bouge Toit,

Brigade de Solidarité Populaire de Montreuil-Bagnolet

CADM 70,

CADTM France,

CAPJPO-Europalestine,

CASP,

CDDLE,

CEDETIM / IPAM,

CGT AHS FC, CGT ÉNERGIE PARIS, CGT Société de Restauration du Musée du Louvre,

Chaîne Humaine contre les haines,

CIBELE,

CISEM 38,

CIVCR,

CNT,

Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne,

Collectif des écoles de Marseille,

Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es,

Collectif Ganges Solidarités,

Collectif Justice & Libertés (Bas-Rhin),

Collectif Migrants 83,

Collectif MigrantEs Bienvenue 34,

Collectif Poitevin D’ailleurs Nous Sommes d’Ici,

Collectif Réfugiés du Vaucluse,

Collectif Ripostons Dunkerque,

Collectif sénonais de soutien aux migrants,

COMICO (Collectif Migrant Comminges),

Comité d’Organisation du 10 Mai,

Comité immigration de Génération.s, Convivances,

Coordination Action Autonome Noire,

Coordination nationale Pas sans Nous,

CORENS,

CRID,

CRLDHT,

D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67,

DAL,

Décoloniser les arts,

DIEL,

Dom/Asile

Éducation.World 86,

EELV Paris,

Egalité Toulouse Mirail,

ELAFF,

Emancipation Collective,

Emancipation tendance intersyndicale,

ENSEMBLE!,

Etats Généraux des Migrations,

Extinction Rebellion Ardèche,

FASTI,

Femmes Egalité,

Femmes en lutte 93,

Femmes Plurielles,

FI 06,

Fondation Danielle Mitterrand,

Fondation Frantz Fanon,

FTCR,

FUIQP,

GAS,

GISTI,

GT Migrants FI Rennes,

Human Rights Observers/HRO,

ICARE 05,

InFLEchir,

Jeune Garde Paris,

La Cabane Juridique (Calais),

La Cimade Ile de France,

La Révolution est En Marche,

L’Auberge des Migrants,

L’aubière deThorigné-Fouillard,

LDH Istres ouest Provence, LDH Mâcon, LDH Nancy, LDH PACA, LDH Yonne-Nord,

Le Café Citoyens d’Avignon,

Le Cercle des Voisins du CRA de Cornebarrieu,

Le paria,

Lyon Insurrection,

MAN Lyon,

Maquis Montreuil (CNNR),

MDP,

MIDAF,

Montreuil Rebelle,

Mouvement Utopia,

MRAP Vaucluse,

Nogozon,

Nouvelle Jungle Lille,

NPA,

Palestine 13 (AFPS),

Paris d’Exil,

Pas d’enfant à la rue à Valence,

PCF Rennes Métropole,

PCOF,

PEPS,

PRCF,

Rash Tolosa / AIM Toulouse,

Réseau Foi & Justice Afrique Europe,

Revue d’Etudes Décoloniales,

RESF 82, RESF bassin minier 71, RESF Castres, RESF Tournon 07,

Romeurope du Val Maubuée,

Rosmerta d’Avignon,

RUSF 38, RUSF 51, RUSF Paris 8,

Sang pour Sans,

Solidaires 35, Solidaires 89, Solidaires 94, Solidaires Alsace, Solidaires étudiant-e-s, Solidarités Asie France,

Sous le même ciel,

Soutien ô Sans papiers,

Stop Précarité,

SUD 89, SUD Éducation 35, Sud Industrie Francilien, Sud protection sociale 93,

Survie,

Terre d’Ancrages, T

Toulouse Anti-CRA,

Tous migrants,

Turbulences Marne-La-Vallée,

UCL,

UJFP,

UL CGT Paris 18,

Union syndicale Solidaires,

Un Toit c’est Un Droit,

UTAC,

Utopia 56 Paris,

Vivons Ensemble,

Voies Libres Drôme,

Voisins solidaires de Versailles,

ZSP18,


Appel du Réseau d’Entraide Vérité et Justice

Avec les familles de victimes, des blessé·e·s et des mutilé·e·sStop à l’impunité!

Depuis 10 ans, les victimes des violences d’État marchent pour la vérité, la justice et la réparation.
Cette année, pour afficher leur volonté d’union, de soutien et de solidarité mutuels, elles ont décidé de créer le Réseau d’Entraide Vérité et Justice.

Ce samedi 20 mars 2021, notre réseau appelle à des marches et rassemblements partout en France, dans le cadre des Journées internationales contre les violences des forces de l’ordre et contre le racisme.
Née le 15 mars 1997 à Montréal, au Canada, la Journée internationale contre la brutalité policière s’est aujourd’hui étendue à la Suisse, à l’Allemagne, au Royaume-Uni, à la France, à la Belgique, à l’Espagne, et au Portugal, en passant par le Nigeria, les États-Unis et le Mexique.

Le 21 mars, la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée en mémoire du massacre de Sharpeville (Afrique du Sud) en 1960, où la police a tué 69 personnes noires lors d’une manifestation pacifique contre l’apartheid.

En France, les crimes et les violations des droits humains ont été institutionnalisés avec le Code noir de Louis XIV, puis le Code de l’indigénat. Depuis, la répression violente voire mortelle des personnes racisées est constante et elle s’étend désormais à toutes celles et tous ceux qui contestent la politique gouvernementale.

Les dérives de l’utilisation de la force par les «personnes dépositaires de l’autorité publique» ne cessent de s’aggraver à l’encontre de toute la population.
Des violences répétées, permanentes, qui ne sont ni des «bavures», ni des «dérapages», ni des faits-divers isolés.

Au cours des 44 dernières années, 746 personnes sont décédées à la suite d’une intervention des forces de l’ordre, dont 78 du fait d’agents hors service (selon le seul recensement existant, réalisé par le site d’information Bastamag).

En 2019, on dénombrait 26 décès, et 29 en 2020.

À cela, s’ajoute le nombre effarant de blessé·e·s et mutilé·e·s «pour l’exemple» : depuis trois ans on a dénombré 30 éborgnements, 5 mains et 2 pieds arrachés par des LBD ou des grenades.
Nous n’oublions pas non plus ces morts suspectes en prison, maquillées en suicides ou arrêts cardiaques.

La prison aussi tabasse à mort en bande organisée et tue en silence.

La France a été condamnée à 19 reprises par la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH) en raison de tortures et de traitements inhumains ou dégradants liés aux conditions matérielles de détention, aux manquements aux soins médicaux et aux défaillances dans les secours aux détenus.
Ces dernières années, la CEDH et l’ONU ont régulièrement condamné la France en raison des abus des forces de l’ordre et pourtant l’État continue à les laisser user d’armes de guerre et de techniques mortelles.

Le constat est que ces comportements illégitimes des forces de l’ordre se perpétuent parce qu’ils sont orchestrés et couverts par un État autoritaire sans retenue.

Et l’impunité est à son paroxysme.

Pire, le ministre de l’Intérieur se permet même d’insulter les victimes et leurs familles en déclarant : «Quand j’entends le mot violences policières, je m’étouffe!»

Face à ce déni au plus haut niveau de l’État, nous subissons l’injustice, le mépris, le déshonneur, la déshumanisation, la criminalisation, la douleur physique et psychologique, le manque de considération, l’impossible réinsertion professionnelle ou tout simplement l’impossibilité de mener une vie normale après en avoir tant subi!

Nous affirmons que les forces de l’ordre ne sont pas là pour servir et protéger le peuple, mais bien pour surveiller, punir et réprimer les classes populaires et les personnes racisées en priorité et toute contestation sociale ensuite : tel est le cœur de leur métier.

C’est tout un système auquel nous sommes confrontés.

Un système qui préfère continuer à cultiver le mensonge, le faux en écriture publique et la fabrique du non-lieu qui légitime le déni de justice : cachez-nous ces vérités que nous ne voulons pas voir!
C’est exactement ce que nous dit le président Macron lorsqu’il affirme en 2019 : «Ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un État de droit.»

Contre l’impunité, contre la violence judiciaire qui excuse, absout et prolonge les violences des forces de l’ordre, nous proclamerons haut et fort nos exigences ce samedi 20 mars 2021 :

• Mettre fin aux contrôles d’identité permanents et mettre en place un
récépissé qui oblige les agents à justifier leurs contrôles.
• Supprimer le délit d’outrage et rébellion. Pour en finir avec les procédures abusives, le harcèlement quotidien et le «business des outrages».
• Interdire le harcèlement répressif et judiciairec ontre les manifestants.
• Abroger l’article «permis de tuer» L435-1 de la loi sécurité publique du 28 février 2017 qui assouplit et élargit le cadre de la «légitime défense».
• Interdire les techniques d’étouffement : clé d’étranglement, plaquage ventral et pliage.
• Interdire les armes classées armes de guerre (LBD et grenades) et les pistolets électriques, pour la police du quotidien comme lors des manifestations et dans les établissements pénitentiaires.
• Interdire les “pare-chocages” et les courses-poursuites pour de simples infractions routières.
• Supprimer l’usage systématique des gaz et des nasses en maintien de l’ordre.
• Fermer les quartiers d’isolement et disciplinaires.
• Dissoudre les équipes de matons cagoulés (ELSP et ERIS), responsables de tabassages et des morts “suspectes”.
• Installer des caméras dans les véhicules de patrouille.

CONTRE L’IMPUNITÉ ET LE DÉNI DE JUSTICE

• Créer un organe indépendant pour enquêter sur les plaintes contre les forces de l’ordre et les surveillants pénitentiaires, et pour garantir l’indépendance des expertises scientifiques nécessaires.
• Dépayser systématiquement l’instruction des plaintes contre les
forces de l’ordre et les surveillants pénitentiaires.
• Mettre en place une assistance psychologique systématique pour les
victimes et leurs proches et la gratuité des soins nécessaires.
• Garantir la prise en charge complète, par la Sécurité sociale et les mutuelles, des soins et traitements médicaux nécessaires consécutifs à des violences d’État.
• Garantir l’audition par le magistrat instructeur de tous les témoins identifiés, leur remettre une copie de leurs auditions et leur mise sous protection.

CONTRE LE DÉNI DES DROITS HUMAINS

• Garantir l’accès à tous les enregistrements audios et vidéos disponibles.
• Encadrer et engager la responsabilité des médecins intervenant dans
des procédures judiciaires.

CONTRE LE DÉNIGREMENT ET LES VIOLENCES FAITES AUX SANS-PAPIERS

• La liberté de circulation et d’installation.
• La régularisation.
• La protection automatique, dès leur arrivée, des jeunes étranger·ère·s
isolé·e·s.
• La fermeture des centres de rétention.
• L’égalité des droits pour tous dans tous les domaines.
• Le droit de vote des étrangers.

ENFIN, NOUS EXIGEONS :

• La suspension immédiate des agents mis en cause pour violences ou
homicides, et leur radiation définitive s’ils sont condamnés.
• La suspension immédiate des agents ayant tenu des propos ou commis des actes racistes et leur radiation définitive s’ils sont condamnés.
• La suppression des propositions de lois Sécurité globale et Séparatisme, ainsi que l’abrogation de toutes les lois liberticides.

Stop au racisme et aux violences policières, carcérales et judiciaires!
Stop à l’impunité!
Vérité et Justice pour toutes et tous!
Pas de justice, pas de paix!

Le Réseau d’Entraide Vérité et justice
https://www.facebook.com/reseauveriteetjustice/

entraide.veriteetjustice@protonmail.com