14 FÉVR. 2019 | PAR MARCHE DES SOLIDARITÉS | BLOG : LE BLOG DE MARCHE DES SOLIDARITÉS
Nous serons dans la rue à Paris comme dans les autres capitales européennes. A l’appel des familles de victimes des violences policières, des collectifs de sans-papiers, des résidentEs des foyers, des collectifs et associations de l’immigration et des quartiers. Parce que la riposte est dans la solidarité et la solidarité dans la riposte.
A l’appel
des collectifs de sans-papiers :
CEESSP (Collectif étudiants étrangers Lyon), CISPM (Coordination Internationale des Sans-Papiers et Migrant-e-s, CSP 17-Foyer St Just, CSP20, CSP59, CSP75, CSP95, Droits Devant !!
des collectifs et associations de victimes et de familles de victimes des violences policières :
Assemblée des blesséEs, Collectif Justice pour Angelo Garand, Collectif Justice et Vérité pour Ali Ziri, Collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye, Collectif des mères solidaires, Collectif Urgence Notre Police Assassine, Comité Vérité et Justice pour Adama Traoré, Comité Vérité et Justice pour Gaye Camara, Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng, Comité Vérité et Justice pour Wissam El Yamni, Collectif Vies Volées,
du Copaf (Collectif pour l’avenir des foyers),
et de :
20è Solidaires avec tou-te-s les migrant-e-s, Action Antifasciste Paris-Banlieue (AFA Paris-Banlieue), AFD International, Assemblée citoyenne de Paris 14, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT), Assemblée de la Multicontinentale, Association Culturelle des Travailleurs Immigres de Turquie (ACTIT), Association Femmes Plurielles, Association Hirondelle de Martigné-Ferchaud (35), Association de Solidarité et d’Information pour l’accès aux droits des étrangers extra communautaire (ASIAD), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), ATTAC-Rennes, Association pour la paix en Syrie, Association WISE, Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), Cercle Louis Guilloux, CADTM France, Collectif Cases Rebelles, Collectif de Défense des jeunes du Mantois, Collectif Faty Koumba, Collectif Irrécupérables, Collectif solidarité migrants Paris Centre, Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es, Collectif Ni guerre Ni état de guerre, Collectif Ivryen de Vigilance Contre le Racisme (CIVCR), Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 37, D’Ailleurs Nous Sommes d’Ici 67, DesLitsSolidaires, DiEM25 France, Droit au Logement (DAL), Droits Ici Et Là-bas (DIEL), Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s (FASTI), Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Femmes Egalité, Femmes en lutte 93, Fondation Frantz Fanon, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), La Chapelle Debout!, La Révolution est en Marche, Le paria, Rassemblement Citoyen En Normandie, Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC), Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Riposte antifasciste, Survie Ile de France, Union Juive Française pour la Paix (UJFP), Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (UTAC), Zone de Solidarité Populaire 18 (ZSP18),
ASSO-Solidaires, CNT Education, Emancipation tendance intersyndicale, Fédération Sud-PTT, Section CGT de la Cite Nationale de l’Histoire de l’Immigration, Syndicat de la Médecine Générale, Union syndicale Solidaires,
NPA, OCL Paris, PCOF, PIR,
Contre le racisme d’Etat et les violences policières
Ensemble face à l’Oppression et la Répression
Riposte populaire !
Nous, familles des victimes tuées, violées, mutilées, blessées par la police ;
Nous, migrant.e-s chassé.e-s, torturé.e-s, traumatisé.e-s, persécuté.e-s par l’Etat et le système des frontières ;
Nous, habitant.e-s des quartiers populaires harcelé.e-s et humilié.e-s au quotidien par les forces de police et ciblé-e-s par le racisme d’Etat ;
Soutenu.e-s par des collectifs, des associations, des syndicats et des partis politiques ;
Nous marcherons ensemble, contre le racisme d’Etat et les violences policières
Samedi 16 mars 2019 à 13h12 à Place de la Madeleine à Paris.
Dans un contexte où les violences policières, d’abord principalement exercées dans les quartiers populaires, s’étendent de plus en plus à toute la société,
Dans un contexte d’état d’urgence constitutionnalisé où nos libertés reculent et les violences d’Etat gagnent du terrain contre l’ensemble de la population, avec notamment depuis le 17 novembre plus de 1000 condamnations, près de 3000 blessé.e-s, dont une centaine gravement, et plus de 20 mutilé.e-s et 1 morte Mme Zineb Redouane,
Dans un contexte où le racisme progresse,
Nous protesterons, contre la logique du capitalisme qui divise pour mieux régner et briser le tissu social, contre l’apologie de la haine de l’autre, contre le délit de solidarité, contre toutes les formes de discriminations qui privent leurs victimes de leurs droits à l’embauche, au logement, à la santé, à l’éducation.
Nous protesterons contre l’impunité policière et pour la mémoire de celles et ceux morts sous les coups des violences policières.
Nous manifesterons pour le droit d’exister et de protester, pour le droit d’être ce que nous sommes et pour le droit d’exprimer publiquement nos opinions politiques.
Nous manifesterons pour construire une société égalitaire fondée sur la justice, la vérité et la dignité de chacun.e.
Ensemble, pour exiger un autre modèle de société :
– Vérité et Justice pour toutes les victimes de violences policières et du système des frontières
– Interdiction de la Clé d’étranglement, du Pliage et du Plaquage ventral (Techniques d’immobilisation mortelles utilisées par la police) et des contrôles au faciès
– Retrait des LBD, des Flashball, de tous les types de grenades et du pistolet à impulsion électrique
– Régularisation de tous les sans-papiers et abrogation de la loi asile-immigration
– Liberté de circulation et d’installation et fermeture des centres de rétention
– Abrogation de toutes les lois xénophobes et racistes
– Égalité des droits dans l’accès au logement avec ou sans papiers, l’emploi, la retraite, la formation et la santé
– Droit des résidents des foyers à un logement décent et stable, qu’il soit individuel ou collectif
– Droit à la vie privée, droit d’héberger, droit de maintenir ses pratiques culturelles de solidarité et d’entraide dans les foyers.