Appel européen pour la défense du droit à l’éducation en Palestine : l’Union européenne doit agir maintenant pour arrêter les agressions israéliennes
Prétendant abroger le délit d’aide au séjour irrégulier [ [Loi n° 2012-1560 du 31 décembre 2012 relative à la retenue pour vérification du droit au séjour et modifiant le délit d’aide au séjour irrégulier pour en exclure les actions humanitaires et désintéressées]], dit délit de solidarité, Manuel Valls, alors ministre de l’intérieur, affirmait : « Notre loi ne saurait punir ceux qui, en toute bonne foi, veulent tendre une main secourable » [ Discours de M. Valls au Sénat devant la Commission des lois, 25 juillet 2012 ]]. Or les modifications introduites dans la législation ne suppriment de fait pas le délit de solidarité [[ [cf. [Contrôle des étrangers : ce que change la loi du 31 décembre 2012, ADDE, La Cimade, Fasti, Gisti, Syndicat de la magistrature et le dossier Délits de solidarité sur le site du Gisti ]]. Devenu premier ministre, le même a déclaré le 16 septembre dernier, pour commenter la décision française d’accueil sur le territoire national d’une partie des réfugiés qui frappent depuis des semaines aux portes de l’Europe [[ On relèvera que l’accueil d’une trentaine de milliers de personnes en deux ans est un geste bien dérisoire au regard de la démographie et des ressources nationales, comme au regard du nombre de personnes aujourd’hui en quête de protection internationale ]] : « Il faut du cœur, bien sûr, mais un cœur intelligent » [[ Discours de M. Valls à l’ouverture du débat à l’assemblée nationale sur l’accueil des réfugiés, 16 septembre 2015 ]]