Tuer, détruire et pulvériser Gaza.
Ces mots d’Amira Hass, journaliste israélienne anticolonialiste, traduisent bien les buts du gouvernement israélien quand il a attaqué Gaza le 8 juillet dernier.
Le sionisme a besoin de tension, de menaces et de guerres pour survivre et gérer les contradictions de la société israélienne et surtout pour rendre les faits accomplis définitifs. Il a besoin de ne pas avoir de « partenaire pour la paix » et s’il en a un, il l’humilie et l’attaque. Il vit du complexe de Massada, cette certitude que les victimes ont été, sont et seront toujours les Juifs, que tout le monde leur en veut et que par conséquent tout est permis.