Cet été, des millions de personnes à travers le monde sont sorties dans la rue pour dénoncer l’horreur dans laquelle ont été plongés les habitants de Gaza, en plein mois de Ramadan.
Mais en France, l’interdiction des manifestations des 19 et 26 juillet 2014 – un cas unique parmi les démocraties occidentales – a précédé et suivi des dizaines d’interpellations et de garde-à-vue ; d’innombrables procès, le plus souvent en comparution immédiate.
Des procès où dénoncer l’horreur vécue par les habitants de Gaza, devient une infraction passible de prison, et où s’appeler Mohamed, Fatma, Kamal, Noam… une circonstance aggravante.