Contre le « délit de solidarité », le combat judiciaire se poursuit le 12 mai prochain à Paris à l’occasion de l’audience en appel du procès de François et Christian, condamnés injustement pour violences volontaires sur des policiers alors qu’ils tentaient pacifiquement de mettre à l’abri des personnes expulsées de leur bidonville à Noisiel et à Champs Sur Marne en hiver.
Depuis plusieurs mois, le nombre des militants inquiétés, assignés, poursuivis ou condamnés ne cesse de croître pour des actions de solidarité envers les étrangers en France.
Ils sont intimidés ou poursuivis sous couvert d’arguments et de motifs fallacieux, et condamnés à des peines parfois très lourdes, et souvent sans rapport avec la réalité des faits : violences envers des agents dépositaires de l’autorité publique, outrage, rébellion, aide au séjour irrégulier de personnes migrantes …