Claude Askolovitch — 26 décembre 2018.
L’affaire des «gilets jaunes» n’est pas une histoire juive ; il serait fâcheux qu’elle le devienne.
D’une poignée d’abrutis de fin de semaine est ressuscitée l’infamie antisémite, qui serait la vérité de l’insurrection des ronds-points, dévoilée par trois ivrognes faisant la « quenelle » dieudonnesque dans un métro et trente beuglards ayant chanté la même « quenelle » devant les marches du Sacré-Cœur, les ivrognes parlant mal à une vieille dame juive indignée de leur crasserie, les beuglards profanant le « Chant des partisans », dont l’air volé soutient leur pornographie scandée de « dans ton cul ». De vomissures, on fait de la politique.
12 décembre |Global Justice in the 21st Century|Richard Falk, Traduction : JPB pour l’AURDIP |Tribunes
Cacher les crimes d’État d’Israël derrière de fausses allégations de victimisation
Avec beaucoup d’autres, je suis actuellement victimisé. Nous sommes qualifiés d’antisémites et dans certains cas, de Juifs ayant la haine de soi. Il s’agit d’un effort sioniste et israélien visant à nous faire taire et à punir notre militantisme non violent, avec un venin spécial dirigé contre la campagne BDS, car elle est devenue si efficace ces dernières années.
Pas de « business as usual » universitaire avec l’université Ariel et les autres institutions académiques israéliennes construites illégalement en territoire palestinien occupé
1er décembre |Le Ministre palestinien de l’éducation et de l’enseignement supérieur|Traduction CG pour l’AURDIP |Rapports
29 novembre 2018
En ce Jour international de solidarité avec le peuple palestinien, nous appelons les états, les institutions universitaires et les organismes de recherche multilatéraux de révoquer toute reconnaissance existante de l’université d’Ariel et de mettre fin à toutes les relations institutionnelles avec cette université et les autres institutions universitaires israéliennes construites illégalement en territoire palestinien occupé.
Omar Slaouti est l’un des porte-parole du collectif Rosa Parks, qui appelle à deux journées inédites de mobilisation des héritiers de l’immigration coloniale ces vendredi et samedi. « Le 30 novembre 2018, contre le racisme et les inégalités sociales, on disparaît de nos lieux de travail, de nos facs, de nos écoles, des réseaux sociaux, des lieux de consommation. Et le 1er décembre, on réapparaît sur toutes les grandes places des villes, pour exiger Égalité et Dignité pour tous et toutes », explique l’appel soutenu par plusieurs représentants du monde politique, syndical et intellectuel.
Ce collectif revendique à la fois une autonomie d’action et une inscription dans un moment social et politique particulier, qui voit les « gilets jaunes » appeler à une nouvelle journée de manifestation ce samedi.
Dans un texte intitulé Des gilets jaunes au(x) gants noirs : égalité, dignité, justice ou rien !, les membres de Rosa Parks écrivent qu’il « n’y aura pas de front large contre le régime de Macron ou contre le fascisme qui s’annonce si l’immigration et les banlieues qui constituent quelques millions d’âmes sont ignorées ».