Nos mémoires ne sont pas que « déformation ou fantasmes ». Nos traumatismes ne sont pas qu’imaginaires de guerre mystifiés par l’appareil FLN. Ils participent de notre condition historique. Ils agissent aussi telle une vigie contre les formes actuelles de domination, pour la défense des justes et des opprimés. La récupération nationaliste ne retire rien à la grandeur de cette mémoire traumatique qu’il faudrait aussi penser comme une puissance d’agir pour soi et dans le monde.