La contestation massive des dictatures dans le monde arabe (qu’on a globalement qualifié de « printemps arabe ») a commencé en 2010 par des manifestations en Algérie, au Maroc puis en Tunisie. Depuis lors presque tous les pays arabes ont été touchés, à des degrés divers, par des révoltes populaires. Au-delà des situations particulières à chaque État, la plupart des participants à ces mobilisations ont été et sont encore partout motivés par le refus de la misère et de la corruption des classes dirigeantes ainsi que la soif de liberté.
Ce que je viens d’écrire ne sera pas contesté par le commun des mortels qui suivent, fut-ce de loin, ces événements.