Une démocratie ne dénie pas leurs droits civiques à des millions de personnes, ne pille pas leur terre et leurs ressources et ne les prive pas de leur indépendance et d’un droit à la parole sur leur avenir.
Je me souviens de l’année de mes 21 ans. J’étais au lycée. La première intifada avait éclaté et l’écran de la télévision était plein d’images de jeunes hommes menottés et les yeux bandés. La Ligne Verte, frontière du pays d’avant 1967, qui avait été effacée des cartes utilisées pour nous enseigner la géographie et l’instruction civique, brillait des feux des pneus qui brûlaient le long de sa route et une idée simple commençait à s’insinuer : là où il y a une occupation, il y a un peuple occupé.