Jouer ou ne pas jouer: pourquoi les raisons données par Carlos Santana pour ignorer le boycott d’Israël sont pour le moins douteuses
Depuis que le boycott culturel d’Israël a fait son apparition en 2006, un nombre croissant d’artistes, de musiciens et d’écrivains ont rejoint ce combat. Tout de suite après l’appel initial, quelque 94 artistes emmenés par le célèbre critique et écrivain britannique John Berger, avec les musiciens et compositeurs Brian Eno et Léon Russelson, les cinéastes Sophie Fiennes, Elia Suleiman et Haim Bresheeth, la documentariste Jenny Morgan; le chanteur Reem Kelani, les écrivains Arundhati Roy, Ahdaf Soueif et Eduardo Galeano ont appelé leurs collègues à ne pas se rendre ni exposer ni jouer en Israël.
Nous savons tous désormais que la mort du petit Ali Saad Dawabsheh, brûlé vif dans sa maison de Duma (un petit village situé entre Ramallah et Naplouse, cerné de colonies – Yeshouv Hada’at, Shilo, Maale Efraïm …etc.) n’est pas un assassinat isolé.
Cet acte horrible entre (involontairement ?) dans le cadre d’une stratégie qui vise spécifiquement les enfants palestiniens. C’est ce que tente d’expliquer cet article de David Palumbo-Liu publié le 29 juillet sur son site.
Michel O.