Vous épluchez vos légumes en paix ? Pas moi. Vous portez à votre bouche, tranquille, des cuillerées de soupe, avant de rejoindre Morphée ? Pas moi. Suis-je seule à connaître la promesse de nuits agitées, la colère, puis la honte qui risquent de faire de nous des zombis ? Le

A Gaza Club Med, tout va bien.  « La population croît et ne connaît pas vraiment la famine. Tout ce que vous entendez n’est que Fake news ! »

Qui dit cela? Des citoyens israéliens soucieux de rassurer au téléphone leur famille en diaspora. De pauvres exilés prêts à gober n’importe quoi ! Sauf

« Réveillez-vous ! Une maison sur la plage  ce n’est plus un rêve » proclame sur Instagram une agence immobilière israélienne. A Gaza, bien sûr, «  en prévente dès maintenant ! ». Est-ce tout ? Que nenni. Selon nos goûts et notre porte-monnaie, nous avons le choix. On peut aussi décider de s’établir en Cisjordanie. La Terre

Quiconque a fréquenté le peuple palestinien, quiconque a reçu de lui des poèmes, des dessins, des chansons, des appels à la solidarité et à la justice, peut témoigner de  sa force inaltérable de résistance et de vie.

Les parias, les exclus, les relégués, ceux qu’on s’acharne à vouloir transformer en animaux