Il serait banal – et pourtant vrai – de souligner combien la voix de Primo Levi nous manque aujourd’hui, en ces temps de montée de la xénophobie, du racisme et des mouvements d’extrême droite, à une époque où les intellectuels publics ont quasiment disparu en Italie. Mais la lamentation n’a jamais été le style de pensée de Primo Levi et il vaut mieux l’éviter.